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C’est l’histoire du soir : celle de Patricia Ducamp, reflexologue & professeur de Yoga.

L’histoire du soir, c’est l’histoire d’une belle rencontre.
Pour cette première histoire du soir, je vous présente Patricia Ducamp, Reflexologue & professeur de Yoga à Mauves sur Loire.
J’ai rencontré Patricia, il y quelques mois, c’est elle qui m’a contactée pour faire connaissance à la suite d’une parution sans prétention sur la création de mon activité de Sophrologue dans le journal de ma commune.
Installée, elle aussi, à Mauves sur Loire, elle prend son téléphone et nous passons plus d’une heure à papoter !!!
Depuis, nous nous sommes souvent revues, certaines de mes clientes sont devenues aussi les siennes, et cette complémentarité permet une prise en charge globale de la personne.
Patricia, tu es professeur de Yoga depuis 2012, qu’est-ce qui t’a poussé dans cette voie ?
Je pratique le Yoga depuis l’adolescence en fait !!! Mais pour revenir à l’essence même de ma reconversion, je travaillais chez un grossiste fleuriste & déco d’intérieur et j’ai été arrêtée 6 mois pour une hernie discale, le Yoga m’a permis de passer ce moment difficile. Je prenais des cours individuels et ma professeure de Yoga me dit un jour « Tu n’as jamais pensé à être prof de Yoga ? » 2 ou 3 rencontres m’ont confortées dans mon choix dont celle avec ma formatrice Sophie Dreux Le Cren. Quand on se retrouve alitée pendant 6 mois, on a le temps de réfléchir, de se remettre en question.
Quand j’ai rencontré Sophie, j’ai tout de suite aimé son approche psychologique, pédagogique et ses valeurs bienveillantes de respect de liberté. C’est une formation à double casquette, Yoga & psychanalytique, pas du tout classique. Mais c’est ce qui m’a plu. Une approche Corps, Souffle, Esprit & d’accompagnement de la personne. Ce qui me convenait et continue de me convenir. J’ai donc suivie une formation de 3 ans plus 2 ans de post formation en même temps que mon travail ainsi que des stages de perfectionnement.
Tu t’es lancée tout de suite après ta formation ?
Non, j’ai commencé dans un premier temps auprès de mes amis. Mon entreprise à l’époque me propose une rupture conventionnelle, que je refuse dans un premier temps, et que je finis par accepter 6 mois plus tard pour suivre mon conjoint à Mauves. Et je saisis l’opportunité de cette rupture conventionnelle que je prends pour une chance. J’’ai décidé d’être professeure de Yoga ! J’ai débuté, petit, avec 5 cours et je suis actuellement à 7 cours plus des personnes en individuel. Peu cette année, mais les choses posent ainsi et c’est bien comme cela. Et d’ailleurs, je suis une personne actuellement en réflexologie qui va également commencer un accompagnement de Yoga en parallèle. Un accompagnement centré sur l’ensemble de la personne, c’est une belle découverte.
Et tu décides de faire une formation de Réflexologie parce que ???

Parce que… parce que il me manque quelque chose. Je découvre que toute cette démarche de Yoga me convient totalement pour plein de raison notamment dans l’accompagnement de l’autre, mais c’est en majorité un accompagnement collectif. & il me manque un truc très important, le toucher.
Donc je réfléchis au pourquoi, comment et c’est une réflexion… et j’adore toucher les pieds 🙂 d’abord les miens. J’ai toujours touché mes pieds et comme je me suis intéressée à pas mal de choses dans la médecine, disons… douce… parallèle… complémentaire. Je me suis tourné vers la réflexologie qui réunit plusieurs aspects. Bien sûr il y a le sens du toucher, mais il y a l’idée de recherche, telle zone correspond à tel organes, telle autre, à tel organe. Et toutes ces notions d’anatomie que j’ai toujours trouvé passionnantes.
Comment à travers ce travail de touché sur les pieds on arrive à apporté du bien-être aux gens & pas seulement de la détente, cela peut aller au-delà. Cela va clairement au-delà de la détente.
Et avec cette école précisément, c’est une formation qui intègre des éléments de médecines de Chinoises, de manière très légère sur le premier cursus. Mais c’est un plus dans la connaissance du corps humain et de la crédibilité.
Quand je travaille sur le système musculaire ou élémentaire, je sais quelle intention je mets dans ce que je travaille. Ces apports de différents endroits, Christelle Eden s’est formée en Israël où la Réflexologie plantaire est présente à l’hôpital. Un malade se présente, on va lui proposer différents types de soins dont la réflexologie. Elle a puisé dans sa formation initiale, dans la médecine traditionnelle chinoise, dans ce qui existait déjà en Réflexologie — cela existe depuis des millénaires — et elle a fait un mixte dans son école.
Installée depuis juin de cette année, tu te vois où dans 10 ans ?
Rires… Mon rêve ? Je me vois dans un petit quartier protégé, un endroit cocooning un havre de paix.
Et ton activité, tu l’imagines comment dans 10 ans ? Que veux-tu pour toi dans 10 ans ?
Je veux toujours être aussi passionnée par ce que je fais. Parce ce que ce que j’avais pressenti dans l’accompagnement du Yoga, je l’ai réellement trouvé dans l’accompagnement en Réflexologie dans l’écoute de la personne, dans un écoute bienveillante de la personne. Je veux continuer dans cette voie-là, avec un public peut-être un peu plus précis dans un lieu privilégié, un lieu d’accueil.
 
Quelles sont les indications en Réflexologie ? Concrètement qu’est-ce que cela peut apporter et pour quelle problématique peut-on consulter ?
Comme on agit sur le système nerveux, à priori on peut agir sur tout. Il y tout de même des contres indications. Certaines sont relatives, d’autres absolues. On ne travaille sur une femme enceinte de moins de 3 mois, sur une personne hyper-tension non stabilisée, après un grave accident ou un AVC, cela peut paraitre des évidences, mais il faut faire attention aussi aux personnes atteintes de maladies psychiques, il serait préférable que le réflexologue travaille en complément avec un psychologue ou un psychiatre. Il est important aussi d’expliquer qu’en aucun cas, il ne vont arrêter leur traitement médical.
Bien sûr, cela ne se substitue pas.
 
Non, mais c’est important de le dire, car certaines personnes ressentent un bien-être rapide, et serait tentées de diminuer ou d’arrêter totalement leur traitement. Et ce serait quelque chose de risqué bien entendu pour elle. Il faut être prudent avec les personnes atteintes de diabète, les personnes âgées ou très malades. On travaille aussi aujourd’hui en cancérologie, mais il est évident que le travail ne sera pas le même au niveau de la stimulation. Car c’est une stimulation de zone qui correspond aux organes pour envoyer une info au système nerveux qui envoie une information au corps, donc c’est un outil puissant avec lequel on ne joue pas.
Donc là tu m’as précisé les contres-indications, mais quelles sont les indications ?
 
À partir de là on peut tout travailler, puisque le premier but, c’est la détente. Arriver à ce que la personne se détendre, c’est déjà plus la moitié du travail. Et ensuite, tous les troubles divers, comme je vais agir par des pressions, en envoyant une information au système nerveux, qui va aider le corps à retrouver un équilibre, le principe d’homéostasie qu’on retrouve dans beaucoup médecines complémentaires. C’est un travail de rééquilibrage. Que je veuille travailler, sur le système musculaire, squelettique, Tous les champs d’action sont possibles. Il y a des Réflexologues spécialisés sur les problèmes de stérilité par exemple, après prudence. On peut travailler sur l’endocrinien, sur le lymphatique, digestif, nerveux…

C’est-à-dire que quelqu’un qui vient me voir pour un problème de sommeil par exemple, il y a plein de modalité à explorer, endormissement, réveil nocturnes, à quelle heure se réveille-t-elle, comment se passe le réveil. Moi la première chose que je vais faire c’est une cartographie des pieds de la personne pour sentir toutes les zones qui ont une particularité, donc il y plein de caractéristiques, je recense toutes les zones et je vois quelle zone je vais travailler, pas forcément le système nerveux. Parfois cela va être digestif, ou les différents rachis, les dorsales, les lombaires. C’est vraiment un travail de recherches et c’est là que c’est une approche globale, car c’est une approche qui apporte un bien-être global.
Quelles sont tes perspectives ?
Je suis en train de me former au Yoga thérapeutique hormonale pour les femmes, ce sont des ateliers progressifs sur des postures de yoga particulière, avec une respiration particulière, une intention particulière et un rythme de yoga particulier, cela n’a rien à voir avec le yoga que je pratique autrement, mais c’est un outil extrêmement et puissant avec des résultats relativement rapides et surprenants.
Donc, là tu expérimentes à titre personnel ?
Oui, c’est extrêmement important, j’expérimente dans un groupe de 7 personnes, avec 7 femmes d’horizons & d’âges différents, donc avec des échanges et des retours sur les pratiques.
Et le but de te former avec ces ateliers, c’est pour pouvoir le proposer à d’autres femmes ?
L’idée c’est d’élargir ce travail d’accompagnement de la femme à tout âge. Sachant que ce ne sont que des ateliers, je ne serais pas certifiée par Dina Rodriguez qui a fondé cette méthode. Mais cette formation complémentaire m’offre une autre ouverture. Tout comme j’ai pris soin de me former au Yoga femme enceinte. C’est vraiment pour accompagner les femmes dans toutes leurs problématiques au quotidien.
Pour finir, je vous laisse écouter notre dernier échange.

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