Ce moment où ton corps et ton mental ont sonné l’alarme générale
Il est 19h00. Ton cœur tambourine comme s’il voulait défoncer ta cage thoracique. Tes pensées tournent à 200 à l’heure, comme un carrousel devenu fou. Tu te lèves, tu t’assois, tu tournes en rond. « Qu’est-ce qui m’arrive ? Est-ce que je deviens folle.fou ? »
Cette scène, elle résonne chez des millions de personnes. En France, 16% des personnes âgées de 15 à 75 ans ont souffert de troubles anxieux au cours de l’année selon l’INSEE. Le problème, c’est qu’on mélange souvent angoisse et anxiété, comme si c’était la même bête qui nous dévore de l’intérieur.
Sauf que non. C’est comme confondre un feu de forêt et la fumée qui monte d’une cheminée. Même famille, intensité radicalement différente.
J’ai longtemps procrastiné à écrire cette série d’article, parce que ma vie a été rythmée par les crises d’angoisse et l’anxiété.
Aujourd’hui, on commence une série d’articles sur l’angoisse et l’anxiété et dans ce premier article, on décortique ensemble cette confusion qui t’empêche peut-être de comprendre ce qui se joue réellement en toi. Parce que donner le bon nom à ce que tu vis, c’est déjà commencer à reprendre le pouvoir sur tes émotions.
Angoisse vs Anxiété : quand ton alarme incendie hurle différemment
L’angoisse : l’explosion nucléaire émotionnelle
Imagine ton système nerveux comme un détecteur de fumée ultra-sensible. L’angoisse, c’est quand ce détecteur disjoncte complètement. Il ne se contente pas de biper gentiment : il hurle, clignote, réveille tout l’immeuble.
L’angoisse, c’est l’urgence absolue selon ton cerveau primitif. Elle débarque comme un tsunami émotionnel, sans frapper à la porte. Un instant tu vas bien, l’instant d’après tu as l’impression que le monde s’écroule.
Ses caractéristiques implacables :
- Brutale et tyrannique : elle s’impose à toi sans négociation possible
- Physique d’abord : ton corps réagit avant même que tu comprennes ce qui t’arrive
- Ponctuelle mais intense : elle a un début et une fin, comme un orage violent
- Réactive : souvent déclenchée par un élément identifiable (même inconscient)
L’anxiété : le brouillard qui s’installe sournoisement
L’anxiété, c’est différent. C’est le brouillard qui s’épaissit progressivement autour de toi. Tu ne t’en rends pas compte tout de suite, mais petit à petit, tu ne vois plus à deux mètres devant toi.
Elle chuchote plutôt qu’elle ne crie. Elle susurre des « et si… » à ton oreille, jour après jour, jusqu’à ce que ces murmures deviennent assourdissants.
Son mode opératoire insidieux :
- Persistante et sournoise : elle s’installe dans la durée, comme un locataire indésirable
- Mentale avant tout : elle commence par polluer tes pensées
- Anticipatoire : elle se nourrit de tous les scénarios catastrophes que tu imagines
- Diffuse : pas forcément liée à une situation précise, elle flotte autour de tout
L’exemple qui change tout
Sophie, 35 ans, chef de projet, m’expliquait récemment :
« Pendant trois mois, j’ai eu cette anxiété sourde au ventre. Je me réveillais déjà fatiguée, je passais mes journées à imaginer tout ce qui pouvait mal se passer au boulot. Et puis un matin, en présentant mon projet devant le comité de direction, BAM ! Angoisse totale : vision floue, jambes qui flageolent, impression de mourir. Vingt minutes d’enfer pur. »
Tu saisis la nuance ? L’anxiété, c’est la mélodie de fond qui pourrit ta vie. L’angoisse, c’est l’explosion de l’orchestre au grand complet.
Les symptômes de l’anxiété : quand ton corps devient un livre ouvert de détresse
Les signaux physiques : ton corps qui parle en code rouge
Ton corps, c’est un traducteur infaillible. Quand ton mental refuse d’admettre que ça ne va pas, lui balance des signaux de détresse clairs comme de l’eau de roche :
Les classiques qui ne mentent jamais :
- Palpitations cardiaques : comme si ton cœur voulait sortir de ta poitrine pour aller courir un marathon
- Sueurs : tu transpires même en plein hiver, comme si ton thermostat interne avait pété un câble
- Tremblements : tes mains tremblent quand tu portes ton café, ta voix chevrote quand tu parles
- Gorge nouée : cette sensation d’avoir avalé une balle de tennis
Les traîtres qu’on ne soupçonne pas :
- Tensions musculaires : tes épaules sont montées jusqu’aux oreilles, ta nuque est raide comme un piquet
- Maux de tête récurrents : ton crâne devient un étau qui se resserre
- Troubles digestifs : ton ventre se transforme en machine à laver en mode essorage
- Essoufflement : comme si tu avais couru un 100 mètres alors que tu es juste assis
J’ai mis trois ans à comprendre que mes symptômes n’étaient pas liées à mes problèmes de thyroïde, mais à mes journées passées à angoisser sur des trucs qui n’arriveraient jamais. Notre corps, c’est un détecteur de mensonges intégré.
Les symptômes psychologiques : quand ton mental devient ton pire ennemi
C’est là que ça devient vraiment épuisant. Ton cerveau, cette merveille d’ingénierie, se transforme en usine à produire des scénarios d’horreur
- L’inquiétude excessive : Ton partenaire a 10 minutes de retard ? Dans ta tête, il est déjà à l’hôpital. Ton chef te demande de le voir ? Tu es déjà viré et à la rue.
- Les ruminations : Ton cerveau devient un disque rayé qui joue en boucle la même chanson toxique : « Je ne vais jamais y arriver, je suis nul, tout le monde va s’en rendre compte… »
- La concentration en miettes : Impossible de lire plus de trois lignes sans que ton esprit parte en vrille. Tu commences dix tâches, tu n’en finis aucune.
- L’irritabilité explosive : La remarque innocente de ta mère devient une agression personnelle. Tu exploses pour un bouchon de dentifrice mal refermé.
Les changements comportementaux : quand l’évitement devient ton mode de survie
L’anxiété, c’est un maître-chanteur émotionnel sournois. Elle commence par te faire éviter les petites choses, puis elle étend progressivement son territoire :
- L’évitement progressif : D’abord tu évites les présentations en public. Puis les réunions. Puis les déjeuners avec tes collègues. Puis tu travailles de chez toi. Puis tu ne sors plus du tout.
- La procrastination systématique : « Je le ferai demain » devient ton hymne national. Sauf que demain, l’anxiété a encore grossi.
- Les troubles du sommeil : Soit ton cerveau refuse de se taire (3h du matin : « Et si j’ai oublié de fermer la voiture ? »), soit tu te réveilles à 5h avec l’impression d’avoir couru un marathon mental.
J’ai très souvent été ravie qu’une invitation soit annulée au dernier moment, parce que je manquait tellement d’énergie.
Crise d’angoisse : anatomie d’un tsunami émotionnel
Les 4 phases d’une tempête parfaite
Une crise d’angoisse dure en moyenne entre 10 et 30 minutes, avec un pic atteint en moins de 10 minutes. Mais quand tu la vis, chaque seconde semble durer une éternité.
- Le déclencheur fantôme (0-2 minutes) : Souvent invisible, parfois juste une pensée qui passe
- L’escalade vertigineuse (2-10 minutes) : Ton corps s’emballe comme une voiture sans frein dans une descente
- L’apocalypse émotionnelle (10-15 minutes) : Le pic d’intensité où tu as l’impression de mourir ou de devenir fou
- La décrue épuisante (15-30 minutes) : Ton corps redescend lentement, te laissant vidé comme une batterie à plat
Comment distinguer crise d’angoisse et urgence cardiaque
La peur qui revient systématiquement : « Et si c’était mon cœur ? » Voici comment faire la différence sans paniquer :
Crise d’angoisse :
- Douleur thoracique « mobile », qui bouge
- Amélioration avec la respiration profonde
- Arrive à tous les âges
- Contexte émotionnel identifiable (stress, conflit, surmenage)
Urgence cardiaque :
- Douleur fixe, comme un étau qui serre
- Irradiation vers le bras gauche, la mâchoire, l’épaule
- Essoufflement même au repos
- Facteurs de risque (tabac, hypertension, cholestérol)
En cas de doute, toujours consulter. Mieux vaut une fausse alerte qu’un vrai problème négligé. Les urgentistes ne vont pas te juger, ils préfèrent voir 10 crises d’angoisse qu’un infarctus loupé.
NON, on ne meurt pas d’une crise d’angoisse, mais on peut finir aux urgences parce que notre mental nous ment. Je le sais parce que je l’ai vécu : mon cœur sortait de mon corps, je n’arrivais plus à respirer, mes jambes étaient en coton, mon corps ne m’appartenait plus. Et plus j’essayais de me calmer, plus j’avais l’impression que ça empirait.
J’ai finis aux urgences. persuadée que je faisait une crise cardiaque et que j’allais mourir.Quand on m’a expliqué que c’était une crise d’angoisse et que je pouvais rentrer chez moi, je n’étais plus rassurée sur le moment, parce que c’est vraiment flippant, mais je savais que n’étais pas en train de mourir.
*Cette illustration ne remplace en aucune façon un diagnostic et ne se substitue pas à une consultation médicale.
Le rôle des hormones : quand ton corps tire les ficelles en coulisses
Si tu penses que l’anxiété ou l’angoisse, c’est juste « psychologique », il est temps de faire un petit détour par ta chimie interne. Ton corps est une véritable centrale hormonale, et quand l’équilibre est rompu, c’est tout ton système émotionnel qui s’affole.
Quand tu es en stress ou en danger (réel ou imaginé), ton cerveau primitif active ce qu’on appelle l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.
Problème : ton cerveau ne fait pas la différence entre un danger réel et une réunion Zoom qui t’angoisse.
Résultat : une décharge d’hormones pour te préparer à fuir, te battre… ou figer.
Voici les grandes hormones du stress et de l’émotion impliquées dans l’angoisse et l’anxiété :
Cortisol : l’hormone de survie… qui s’éternise
Produite par les glandes surrénales, elle t’aide à tenir le coup face à un danger. Mais en excès chronique, elle fatigue ton système nerveux, dérègle ton sommeil, amplifie l’irritabilité, le brouillard mental et la fatigue. Trop de cortisol, et ton corps vit en mode « alerte rouge » permanent.
Adrénaline & Noradrénaline : les boosteurs de crise
Adrénaline : elle provoque les palpitations, sueurs, mains moites, hypervigilance… Elle prépare ton corps à fuir ou à se battre, comme si un lion débarquait dans ton salon.
Noradrénaline : elle renforce l’attention, la tension musculaire et la vitesse de réaction. C’est elle qui te rend irritable, tendu.e comme une corde de violon. En excès, elle entretient les ruminations et l’insomnie.
Mais ce n’est pas tout : les déséquilibres émotionnels viennent aussi d’un manque ou d’un mauvais fonctionnement de certaines hormones du bien-être.
Le fabuleux quatuor des hormones de l’apaisement
Sérotonine : le régulateur d’humeur
C’est un peu la boussole intérieure de ton équilibre émotionnel. Elle régule ton humeur, ton sommeil, ton appétit, ta mémoire… Un déficit en sérotonine = irritabilité, hypersensibilité, fatigue nerveuse, moral en berne. C’est l’une des principales cibles des antidépresseurs.
Dopamine : la motivation en personne
La dopamine, c’est le carburant de la motivation, du plaisir et de l’élan vers l’action. Si tu procrastines, que tu n’as plus envie de rien et que tout te semble fade, elle est sûrement en berne. Une dopamine équilibrée, c’est l’envie de créer, d’avancer, de savourer.
Ocytocine : l’hormone de la sécurité émotionnelle
Libérée lors des câlins, des contacts chaleureux, de l’amour et même des discussions bienveillantes. Elle diminue naturellement le cortisol et favorise le sentiment de lien. Si tu te sens seul.e, rejeté.e, en manque de contacts humains, ton ocytocine chute… et l’anxiété monte.
Endorphines : les antidouleurs naturels
Elles procurent un effet « euphorisant » naturel (tu connais cette sensation de bien-être après une bonne séance de sport ou un gros fou rire ? C’est elles !). Elles apaisent les douleurs physiques et émotionnelles. En cas d’anxiété chronique, leur production peut être freinée.
Ce que ça change de savoir tout ça
Tu ne peux pas « penser » ton anxiété loin de toi, comme on souffle sur une bougie. Il faut aussi rétablir ton équilibre physiologique. Et bonne nouvelle : il existe pleins de façons naturelles de soutenir tes hormones :
L’activité physique douce mais régulière (marche, yoga, danse, etc.)
Une alimentation riche en oméga-3, tryptophane, magnésium
Le sommeil réparateur (le vrai luxe)
Les liens sociaux de qualité (amis, groupes de soutien, thérapeute…)
La respiration consciente, la sophrologie, of course, la méditation
Quand s’inquiéter : les lignes rouges à ne pas ignorer
Fréquence et durée : les seuils qui doivent t’alerter
L’anxiété devient ton problème principal quand :
- Elle persiste plus de 6 mois consécutifs
- Elle apparaît la plupart des jours
- Elle reste présente même quand objectivement, tout va bien
- Elle s’aggrave malgré tes efforts pour la gérer
L’impact sur ta vie : le test de réalité implacable
Pose-toi ces questions cash, sans te mentir :
- Est-ce que tu évites des situations importantes à cause de ton anxiété ?
- Tes relations amoureuses, amicales ou professionnelles en pâtissent-elles ?
- Ton sommeil est-il régulièrement saccagé ?
- As-tu développé des « rituels » pour éviter certaines situations ?
- Ton statut professionnel influence-t-il ton niveau d’anxiété ? (17% chez les hommes en recherche d’emploi vs 11% chez les actifs)
Si tu réponds « oui » à plusieurs questions, il est temps d’agir. Pas dans six mois, maintenant.
Consulter : quand dire « j’ai besoin d’aide »
Consulte rapidement si :
- Tes crises d’angoisse deviennent fréquentes (plus d’une par semaine)
- Tu développes une phobie sociale majeure
- Tu as des pensées noires récurrentes
- Tu consommes alcool, cannabis ou médicaments pour « tenir »
- Tu n’arrives plus à travailler, sortir, voir tes proches
N’attends pas d’être au fond du trou. Plus tu interviens tôt, plus c’est facile à traiter. C’est comme un incendie : plus vite tu appelles les pompiers, moins il y a de dégâts.
En résumé : tu n’es pas folle.fou, tu es humain.e
Comprendre la différence entre angoisse et anxiété, identifier tes symptômes, savoir quand demander de l’aide… C’est déjà énorme. Tu viens de poser les bases pour reprendre le contrôle.
Ce qu’il faut retenir : l’anxiété se soigne remarquablement bien. Sophrologie, thérapies cognitives, techniques de gestion du stress, EMDR, parfois médication temporaire… Les solutions existent et elles marchent. L’OMS rapporte une augmentation de 25% des cas d’anxiété depuis le COVID, donc tu n’es vraiment pas seul.e dans cette galère.
Des millions de personnes ont réussi à apprivoiser leur anxiété. Elles ne l’ont pas « guérie » comme on guérit d’une grippe, elles ont appris à danser avec au lieu de se battre contre. Et aujourd’hui, elles vivent des vies épanouies, riches, créatives.
Dans mon prochain article, on plongera dans l’univers des différents troubles anxieux : anxiété généralisée, phobie sociale, trouble panique… Pour que tu puisses mettre le bon nom sur ce qui te concerne et trouver l’aide la plus précise.
Et maintenant, j’ai une question pour toi : après avoir lu cet article, arrives-tu mieux à identifier si tu es plutôt du côté « angoisse » ou « anxiété » ? Qu’est-ce qui a fait « tilt » chez toi ?
Partage ton expérience en MP sur mes réseaux. Non seulement ça peut aider quelqu’un qui vit la même chose, mais en plus, mettre des mots sur ce que tu vis, c’est déjà commencer à le transformer.
Si ton anxiété impacte vraiment ta vie quotidienne, n’hésite pas à me contacter pour qu’on échange sur les solutions qui pourraient t’aider. Parfois, une simple conversation peut déjà débloquer des choses.
SOS crise : tes techniques de survie immédiate
- 🌀 Se mettre en mouvement : Lève-toi, marche, même quelques pas, va boire un verre d’eau… Ton cerveau a besoin de comprendre que tu es en vie. Le mouvement, c’est la vie.
- 🌬️ La respiration 4-7-8 (testée et approuvée) : Inspire 4 secondes par le nez, retiens 7 secondes, expire 8 secondes par la bouche. C’est comme appuyer sur le bouton reset de ton système nerveux.
- 👁️🗨️ La technique des 5 sens : Nomme 5 choses que tu vois, 4 que tu entends, 3 que tu touches, 2 que tu sens, 1 que tu goûtes. Ça ramène ton cerveau paniqué dans le présent.
- 🌳 L’ancrage physique : Inspire, bloque poumons pleins, contracte tout ton corps, puis relâche en expirant profondément. Appuie tes pieds au sol. Tu peux même dire à haute voix : « Je suis ici, je suis en sécurité, ça va passer. » Parce que oui, ça passe. Toujours.
- 💓 Ne reste pas seul.e : Quand on est seul.e, notre cerveau a encore plus tendance à s’emballer. Ne le laisse pas te faire vivre un film d’horreur. Partage ce que tu es en train de vivre pour qu’une autre personne puisse te ramener avec douceur dans l’instant présent. Si c’est un proche, accepte qu’il te prenne dans ses bras. Le contact humain, c’est un antidote puissant.
- ✨ Libère l’énergie bloquée : Frotte énergiquement tes mains l’une contre l’autre pendant 10 secondes, puis pose-les sur ton cœur ou ton ventre. Tu peux aussi tapoter doucement avec le bout des doigts sur ton sternum, ta poitrine ou autour des clavicules. Ces gestes activent la circulation de l’énergie dans ton corps et apaisent le système nerveux en profondeur. Ça peut paraître simple… mais ton corps comprend ce langage-là.
Auto-évaluation : où tu en es vraiment avec ton anxiété
Voici un questionnaire simplifié basé sur l’échelle GAD-7, validée scientifiquement :
Au cours des 2 dernières semaines, à quelle fréquence as-tu été dérangé(e) par :
- Te sentir nerveux.e, anxieux.se ou sur les nerfs ?
- Ne pas pouvoir arrêter ou contrôler tes inquiétudes ?
- Te faire trop de souci à propos de différentes choses ?
- Avoir du mal à te détendre ?
- Être si agité.e qu’il est difficile de tenir en place ?
- Devenir facilement contrarié.e ou irritable ?
- Avoir peur que quelque chose d’horrible puisse arriver ?
Barème : Jamais (0), Plusieurs jours (1), Plus de la moitié des jours (2), Presque tous les jours (3)
Décodage de tes résultats :
- 0-4 points : RAS – Tu gères plutôt bien
- 5-9 points : Anxiété légère – Les symptômes causent une certaine détresse mais restent contrôlables. Tu peux :
- Maintenir tes activités pro
- Préserver ta vie sociales
- Gérer ton quotidien avec quelques adaptations
- 10-14 points : Anxiété modérée – Il serait bien de parler à quelqu’un. Les symptômes anxieux sont plus prononcés et commencent à impacter différentes sphères de ta vie :
- Performance professionnelle potentiellement affectée
- Vie sociale maintenue avec effort
- Inquiétudes plus fréquentes et plus intenses
L’entourage peut remarquer des changements dans le comportement.
- 15-21 points : Anxiété sévère – Consultation recommandée rapidement. L’anxiété est intense et invalidante :
- Impact significatif sur la vie professionnelle
- Fonctionnement social fortement perturbé
- Souffrance psychologique importante
- Symptômes physiques prononcés
🆘 Il est indispensable de te faire aider par des professionnels de la santé mentale. Commence par prendre rendez-vous avec ton médecin traitant pour évaluer avec lui le meilleur parcours de soin. Et si tu ne te sens pas à l’aise avec les professionnels de santé qui t’accompagnent, tu peux en changer. On l’oublie souvent, mais l’alliance thérapeutique est une clé importante dans le parcours de soin.
Important : Ce test ne remplace en aucune façon un diagnostic fait par un professionnel de santé. C’est juste un thermomètre pour prendre ta température émotionnelle.