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Séverine Roussel | Sophrologue & mentor entrepreneur Carquefou

Transformez votre singularité en moteur d'épanouissement

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Comment puis-je vous aider ?
À chaque besoin, un accompagnement qui vous ressemble.

Sophrologue Carquefou Nantes

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Vous traversez une période de turbulence : séparation, reconversion, maladie, deuil, trauma émotionnel… 

Vos repères sont bouleversés, vous ne savez plus où vous en êtes et vous avez besoin d’aide pour vous adapter.

Ces mouvements de vie peuvent affecter votre équilibre.


A Carquefou, je vous accompagne avec bienveillance grâce à la sophrologie, l’hypnothérapie et la méthode RITMO® pour vous aider à :

– Gérer le stress, l’anxiété et les traumatismes

– Retrouver votre équilibre et votre clarté

– Remettre votre boussole intérieure en mouvement

 

Je vous aide à ne plus être définis par ce que vous faites, mais par qui vous êtes.

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Tu es entrepreneur.e en Loire-Atlantique, et tu procrastines, tu manques 

de motivation, tu as l’impression d’être bloqué.e dans la croissance de 

ton activité ?

Tu as une multitude d’idées et ne sais plus par où commencer ? Tu te sens 

parfois percuté.e par ce qui se passe dans ton business, déconnecté.e de 

tes valeurs profondes ?

C’est tout à fait normal ! Beaucoup d’entrepreneurs vivent cela.

À Carquefou, je te propose un accompagnement de l’idée à la concrétisation 

de ton projet pour déployer tes talents & concevoir ton activité idéale :

  • Débloque tes croyances limitantes
  • Libère ta créativité & ta motivation
  • Structure tes actions
  • Supervision de ta pratique & de ta stratégie
  • Cocréation de ton positionnement authentique
  • Optimisation de ta communication et de ton rayonnement
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Votre accompagnement à Carquefou ou Mauves sur Loire

Vous êtes unique. Mes séances le sont aussi !

J'accompagne les moments de transition importants dans votre vie, ceux qui créent un avant et un après, ceux qui peuvent parfois nous figer ou nous bloquer.

Séparation, reconversion, changement de job, déménagement, maternité, maladie, deuil physique, situationnel, traumatismes émotionnels…

Mon approche allie la sophrologie pour vivre mieux avec soi-même et développer ses propres ressources, l’hypnose & la méthode RITMO®, inspiré de l’EMDR pour apaiser les traumatismes sans les revivre, le reiki pour harmoniser notre énergie vitale, la douceur pour respecter le rythme de chacun.e, la bienveillance et le non-jugement parce que je suis comme ça, le tout sans concession.

Je suis inspiratrice de changement ! Et telle une exploratrice, une copilote, je suis à vos côtés, le temps que vous trouviez comment remettre votre boussole intérieure en mouvement et que vous puissiez la suivre en toute autonomie et remettre du plaisir dans votre vie.

Prenez rendez-vous : le début de votre transformation

Il est alors bien légitime de vouloir en savoir plus, car quelque soit le parcours d’accompagnement que vous choisirez, il commencera par une rencontre : notre rencontre. C’est lors de notre premier rendez-vous que nous faisons connaissance, que vous me parlez de vous… un peu, beaucoup, passionnément… c’est un moment intense, intime que vous vous offrez & c’est même parfois le seul lieu où vous vous autorisez à poser les mots sur vos souffrances. Il arrive également, que je sois la première dépositaire de vos douleurs, de vos déchirures, de vos épreuves et, je vous en suis toujours reconnaissante.

Car c’est à travers vos mots que je peux vous proposer l’accompagnement qui sera le plus adapté à vos besoins.

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Témoignages

C'est vous qui le dites !

Sophrologue Nantes Sophrologue Carquefou

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ENTRE-nous

Je suis Sophrologue, Hypnothérapeute, Secouriste en Santé Mentale… et Mentor pour les entrepreneurs.

Ça peut sembler beaucoup, pourtant tout se tient.


Depuis toujours, j’explore plusieurs chemins à la fois : la communication, le marketing, l’organisation, les relations humaines. Être multipotentielle, c’est refuser de choisir entre ses talents quand ils peuvent s’enrichir les uns les autres.

 

Aujourd’hui, à Carquefou & Nantes au cabinet, et partout ailleurs en visio, j’accompagne les particuliers à retrouver équilibre et clarté, et j’aide aussi les entrepreneurs à structurer leur activité sans se perdre en route.
Même écoute, même exigence, même humanité — simplement, les contextes changent.

On dit souvent que je parle beaucoup… c’est vrai.
Mais derrière chaque mot, il y a une idée, une envie de transmettre.


Alors si vous avez un peu de temps et de curiosité, l’histoire complète : Sophrologue et mentor entrepreneurial à Carquefou se trouve ici.

Sophrologue Nantes

Sophrologue Carquefou

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MES VALEURS

Mon approche est résolument centrée sur l'humain.

Authenticité

"Qui témoigne de la sincérité profonde de quelqu'un, de son intégrité."
C'est ainsi que se crée la qualité de notre relation, ce que l'on appelle l'alliance thérapeutique. & je ne sais pas vraiment être autrement 🙂

Empathie

"Capacité d'une personne à se mettre intuitivement à la place de l'autre, à ressentir la même chose que lui, à s'identifier à lui."
Cette ressource me permet d'être à vos côtés sans jamais être à votre place.

Liberté

 "Etat, situation d'une personne indépendante, libre."
Je choisis mes accompagnements & vous oriente si je pense ne pas être la bonne personne pour vous.

Engagement

 "Action de s'engager par une promesse, en vue d'une action précise."
Je m'engage à vous proposer le meilleur accompagnement pour vous, celui qui répondra à vos besoins.

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Journal de bord

Mon journal de bord est mon espace de liberté où je vous partage mes chroniques, mes doutes, des infos... pour concevoir votre monde & améliorer votre qualité de vie
Derniers articles
17 octobre 2025Vous avez l’impression que relaxation et sophrologie, c’est la même chose, ou presque ?Ce flou peut coûter cher : des séances qui soulagent peu, des attentes déçues, du temps perdu.Pour Sophie — qui veut du concret, comprendre ce qu’elle choisit — faire la différence est essentiel.Dans cet article, je vous montre clairement ce qu’est la relaxation, ce qu’est la sophrologie, leurs forces, leurs limites.Ainsi, vous saurez choisir (ou combiner) ce qui vous convient vraiment.Et surtout ne plus subir, mais agir avec conscience. Poser le contexte : relaxation, un outil parmi d’autres Relaxation vs sophrologie : ne confondons plus ! On trouve des traces du nom « relaxation » dès le XIVe dans le sens de « relâchement, libération d’un prisonnier » & ce n’est qu’au XXe qu’il prend le sens que nous lui connaissons aujourd’hui « repos, détente ». C’est dire si la notion de relâchement est ancienne !  Dans la méthodologie sophrologique, la relaxation n’est qu’un des nombreux outils dont nous usons pour agir sur la conscience. La respiration, les postures, les exercices physiques, la méditation, la contemplation, le travail sur les cinq sens, la perception, l’imagination, la mémoire, les sons, les vibrations et l’énergie. De Patrick André Chéné. C’est la même chose pour l’hypnose. En sophrologie, la relaxation n’est pas tout. Elle est l’un des outils. Respirations, postures, visualisations, travail sur les sens, mémoire, imagination… interviennent aussi. Mais attention : si la relaxation calme, elle ne dénoue pas toujours ce qui est enraciné dans le corps ou l’inconscient. Souvent, elle sert de prélude ou de complément. Relaxation : définitions, techniques, et limites Avant d’aller plus loin, mettons-nous d’accord sur un point : dans certains cas, la relaxation ne peut se suffire à elle même. Elle ne saurait être qu’un préalable ou un complément à une prise en charge plus globale.   Définition de la relaxation La relaxation est un moyen thérapeutique – que j’emprunterai au Grec dans le sens de « qui prend soin de », « qui concerne le soin que l’on prend de quelqu’un ou de quelque chose » & « de l’art de prendre soin ». Elle agit en prévention ou au cours d’un traitement lors de problématiques liées à la fatigue, l’insomnie, l’angoisse, l’hyper-excitation… C’est un moyen de faire le vide intérieur & de lâcher-prise pour faire abaisser l’intensité des tensions que nous pouvons ressentir. Je reprendrais ici la définition de R. Durand de Bousingen (1992) : « Les méthodes de relaxation sont des conduites thérapeutiques, rééducatives ou éducatives, utilisant des techniques élaborées et codifiées, s’exerçant spécifiquement sur le secteur tensionnel et tonique de la personnalité. La décontraction neuromusculaire aboutit à un tonus de repos, base d’une détente physique et psychique ». Une pratique régulière de la relaxation permet donc d’abaisser le niveau de tension musculaire & d’apaiser l’esprit. La relaxation est une pratique thérapeutique ou préventive destinée à apaiser tensions physiques et mentales : fatigue, insomnie, angoisse, hyperexcitation. Elle permet de lâcher prise, de faire le vide intérieur, de diminuer l’intensité des émotions. La relaxation est une méthode active Mais soyons dans notre réalité objective ! Nous relaxer ne consiste pas à nous contenter d’être dans notre fauteuil, ou à faire une longue sieste. La relaxation n’est pas passive, autrement nous subirions la relaxation… Quelle tristesse ! Se relaxer c’est, à la fois, se détendre sans pressions inutiles, tout en restant concentré(e) sur un phénomène bien précis comme la respiration, une image mentale, un objet, un son, des sensations corporelles… Lors d’une séance de relaxation, nous cessons toute activité physique & mentale. Ainsi, nous prenons conscience de notre corps puis de nos pensées en nous focalisant sur un phénomène bien précis pour parvenir à un état de bien être intérieur. En agissant de la sorte, nous détournons notre esprit de son centre de préoccupation. La détente ainsi ressentie nous permet d’aborder la suite de notre journée & de notre vie de façon plus détendue. Cependant, les bénéfices ainsi retirés de la relaxation sont toujours provisoires. Il est donc nécessaire de régulièrement pratiquer la relaxation afin d’en maintenir les effets positifs. Les limites à connaître Effets souvent temporaires si pratique irrégulière. Ne permet pas toujours d’accéder aux racines des blocages émotionnels. Peut manquer de profondeur face à des traumatismes, croyances limitantes, peurs anciennes. Si vous désirez aller plus loin de la connaissance de vos modes de fonctionnements, comprendre vos émotions, travailler sur vos blocages, croyances, apaiser votre passé… Comme nous le verrons plus bas dans cet article, la Sophrologie vous sera d’une aide précieuse. Thérapie à propos de laquelle la relaxation est un apport intéressant quoique insuffisant bien entendue !!! Les techniques de relaxation Il existe plusieurs techniques de relaxation. Les plus connues sont les suivantes : La respiration La technique de Jacobson Le training autogène de Schultz La méditation La visualisation La respiration Lors d’une séance de relaxation basée sur la respiration, comme en Sophrologie du reste, on commencera par prendre pleinement conscience de notre souffle. Pleinement conscience  de la relation que nous avons avec notre respiration, puis petit à petit, l’on ira à la conquête de sa respiration pour en faire une alliée au quotidien.   La relaxation progressive de Jacobson Cette méthode a été développée par Edmund Jacobson. Elle repose sur le principe selon lequel il y a un lien étroit entre nos émotions et les tensions présentes dans nos muscles. Concrètement, la technique de Jacobson consiste à apporter détente mentale et musculaire à partir d’un point de départ physiologique et de conscientiser le phénomène de tension/détente. Les séances sont constituées de séries de contractions des muscles, suivies de relâchements, tout en focalisant sur les sensations éprouvées à chaque étape. Chaque séance dure environ trente minutes, & pourra être effectuée seul(e) une fois intégrée dans votre quotidien. Il y a 6 niveaux d’exercice de détente qui concernent les points suivants : yeux, jambes, bras, , front, gorge & respiration.   Le training autogène de Schultz Cette technique de relaxation repose sur le principe selon lequel il y a un lien étroit entre vos émotions et les tensions présentes dans vos muscles. La technique de Jacobson consiste donc à agir de sorte à détendre vos muscles pour parvenir à un état de détente psychique.   La méditation La technique de la méditation consiste à se focaliser sur des éléments internes ou externes pour éliminer les pensées négatives & parvenir à un état de détente total. L’objectif de cette technique est d’augmenter votre état de conscience à propos de ce que vous faites à l’instant présent.   La visualisation Cette technique consiste à imaginer des situations positives pour créer un changement dans votre vie. La visualisation est généralement associée à d’autres techniques de relaxation profonde ou à des thérapies. La visualisation peut se dérouler sous la conduite d’un(e) professionnel(le), ou peut être satisfaite de manière autonome. Voici comment pratiquer la technique de visualisation. Quand vous êtes seul(e), face à une situation qui vous déstabilise, fermez les yeux & imaginez une situation agréable pour faire émerger en vous des sentiments positifs vous permettant ainsi de retrouver un état d’esprit plus constructif. Lorsque les situations stressantes persistent et qu’il vous devient presque impossible d’arriver à imager quelque chose de positif, un accompagnement peut s’avérer nécessaire. Le thérapeute vous aide alors à y arriver de la manière la plus simple possible.   Pause Sophro-Minute Accordez-vous une pause dans votre emploi du temps. Installez vous dans un endroit calme et confortable. Concentrez vous sur le rythme de votre respiration, sur les sensations que vous ressentez peut-être lorsque l’air entre et sort de votre corps. Progressivement, à chaque expiration, imaginez comme un souffle de détente à l’intérieur de votre corps, relâchez profondément votre corps du sommet de votre crâne jusqu’au bout de vos orteils. Vous pouvez même poser un mot, une intention sur votre souffle de détente : calme, sérénité, tranquillité, liberté… je récupère, je me ressource… laissez libre cours à votre imagination ! À pratiquer sans modération !!! Sophrologie : comment elle complète (et parfois dépasse) la relaxation La relaxation est une bonne solution pour gérer votre stress au quotidien. Mais, je n’écrirais, ni ne dirais jamais assez, que la relaxation comme la sophrologie, la méditation, comme toute les autres courants visant à vous aider à vous détendre, ne constitue pas une solution à ces blocages émotionnels qui font l’angoisse, l’anxiété, les phobies, ou encore la dépression. Ne commettez pas l’erreur de ne pas associer une technique de relaxation à une vraie prise en charge thérapeutique comme la Sophrologie. Non seulement, la Sophrologie a l’avantage de traiter chaque trouble dans votre présent, mais elle traite aussi la racine de votre souffrance.   La sophrologie est donc bien plus qu’un moment de détente. Elle intègre la relaxation — mais l’élargit. Elle travaille le corps, l’émotion, la conscience mentale. Elle donne des outils pour : identifier les schémas automatiques de pensée, changer ses interprétations, ressentir ce que le corps dit vraiment, renforcer la confiance, l’ancrage. En sophrologie, vous vous entraînez régulièrement, non comme une séance de “détente occasionnelle”, mais comme un chemin vers plus de présence.   Cas concrets Imaginez Céline, 42 ans, cadre, épuisée par son travail, toujours sur le qui-vive. Elle pratique la relaxation à la maison une fois par semaine. Ça l’apaise un peu. Puis elle commence la sophrologie. En 6 à 8 séances : elle prend conscience de ses pensées automatiques (“je ne suis jamais assez”). elle apprend à respirer avec ses émotions, pas contre elles. face à un stress au travail, elle utilise une visualisation sophrologique pour relâcher les tensions corporelles, puis un exercice de respiration pour recentrer son mental.   Bilan : elle dort mieux, ses réveils paniqués diminuent, elle se sent plus capable de son propre chemin.     La sophrologie : un principe actif Pour reprendre une expression connue, la Sophrologie correspond à un principe actif qui vous permet de rapidement reprendre le contrôle de votre vie. Par conséquent, la Sophrologie vous permet de modifier votre interprétation face aux situations que vous vivez quotidiennement. Peut-être n’en n’avez vous pas conscience, mais votre état psychologique ne dépend pas seulement de ce qui vous arrive dans la vie, mais aussi, & surtout, de l’interprétation que vous en faites. Par exemple, ce n’est pas parce que vous traversez une mauvaise passe que votre vie est nulle, ou que vous êtes nul(le) & condamné(e) à avoir une vie de m…. Ce n’est pas parce que vous avez commis une erreur dans vos fonctions professionnelles que vous perdrez votre job. Ce n’est pas non plus parce que votre patron ne vous salue plus chaleureusement, en ce moment, qu’il a forcément une dent contre vous, etc. Tout dépend de l’interprétation que vous faites de chaque situation.   L’entrainement, la clé du mieux-être Grâce à des exercices personnalisés, vous saurez identifier & neutraliser ces schémas de pensées automatiques qui mettent à mal votre moral et gâchent quotidiennement votre vie. La pratique régulière de la Sophrologie vous aidera également à adopter des comportements plus sains & plus adaptés à votre quotidien &, in fine, à ne plus redouter les aléas de votre réalité.   Ainsi, en l’espace de 6 à 8 semaines, vous n’aurez plus besoin de faire l’effort d’essayer de vous relaxer face à des situations stressantes. Vous aurez naturellement développé les ressources naturelles nécessaires pour les affronter sereinement. En bref, vous aurez repris confiance en vous. Je précise cependant qu’un minium de travail vous est demandé. Si vous abordez un tel parcours sophrologique en ayant un comportement de touriste, mieux vaut éviter de me demander à en bénéficier… Suivez mon regard…   Alors Sophrologie vs relaxation ? Ce n’est pas l’un ou l’autre : c’est l’un et/ou. Si vous cherchez juste un moment de détente, la relaxation suffit. Mais pour les transformations profondes – retrouver confiance, apaiser les blessures, reprendre son corps – la sophrologie va plus loin. Prenez le temps d’expérimenter : une séance de relaxation, puis une session de sophrologie. Observez comment vous respirez, comment vous vivez les émotions, ce qui change. Si vous souhaitez progresser avec soutien, je vous propose des accompagnements personnalisés adaptés à votre chemin.   Partagez votre expérience dans les commentaires : qu’est-ce qui a fonctionné pour vous ? Quels effets avez-vous ressenti ? Rendez-vous sur le réseaux sociaux. Prenez rendez-vous [...] Lire la suite…
17 octobre 2025Vous cherchez une solution pour enfin dormir sans vous réveiller en panique ? Vous avez peut-être entendu parler de sophrologie. Ou d’hypnose. Mais vous ne savez pas laquelle choisir. Et surtout, vous vous demandez si ça va vraiment fonctionner pour vous. Je comprends cette hésitation. Après des mois de fatigue, de nuits hachées et de cette sensation de vivre « dans votre tête », vous n’avez plus envie de perdre du temps avec une énième solution qui ne marche pas. Alors laissez-moi vous dire les choses clairement : ni la sophrologie, ni l’hypnose ne sont magiques. Mais quand on les comprend vraiment, elles peuvent transformer votre quotidien. Voici comment faire le bon choix. Sophrologie et hypnose : ce qu’elles ont vraiment en commun On vous présente souvent ces deux approches comme totalement différentes. Pourtant, elles partagent des fondations solides. D’abord, l’alliance avec votre thérapeute compte autant que la méthode. Confiance mutuelle.  Respect.  Écoute véritable.  Sans cette base, aucune technique ne fonctionnera. Vous avez le droit d’être exigeant sur ce point. Vous ne cherchez pas quelqu’un qui vous « prend pour une cliente », mais quelqu’un qui vous comprend. Ensuite, les deux travaillent avec des états de conscience modifiés. Cela ne veut pas dire que vous allez perdre le contrôle. Au contraire. Vous explorez simplement d’autres niveaux de votre expérience intérieure. Par la visualisation. Par des suggestions guidées. Par votre respiration. Enfin, ce sont des thérapies brèves et uniquement verbales. L’outil principal ? La voix du thérapeute. Pas de médicaments. Pas de manipulation physique. Juste des mots qui ouvrent des portes que vous croyiez fermées. Les vraies différences entre sophrologie et hypnose Maintenant, parlons de ce qui les distingue vraiment. La sophrologie éveille votre conscience. L’hypnose dialogue avec votre inconscient. La sophrologie vous ramène à ce que vous ressentez ici et maintenant.  Vos tensions.  Vos émotions.  Vos pensées qui tournent en boucle.  Elle vous apprend à les reconnaître, à les nommer, à les apprivoiser. L’hypnose, elle, va chercher plus profond. Là où se cachent les blocages dont vous n’avez même pas conscience. Ces mécanismes de protection que votre inconscient a mis en place et qui aujourd’hui vous freinent. Le temps nécessaire diffère aussi. Les séances n’ont pas la même durée. Le rythme de l’accompagnement non plus. Certains changements demandent d’abord de la conscience avant de pouvoir lever les barrages inconscients. La place du corps change tout. La sophrologie utilise votre corps dans toutes ses dimensions. Elle développe votre schéma corporel. Vous réapprenez à habiter vos sensations au lieu de les fuir. L’hypnose travaille moins directement avec le corps. Elle passe par l’imaginaire et la suggestion pour transformer ce qui bloque en profondeur. Si c’était magique, ça se saurait Laissez-moi vous dire quelque chose d’important. L’hypnose n’est pas magique. Des clients arrivent dans mon cabinet persuadés que l’hypnose va tout régler.  Arrêter de fumer en une séance. Effacer un traumatisme comme on efface un tableau. Retrouver confiance en claquant des doigts. Je ne les laisse pas croire ça une seule seconde. Si c’était aussi simple, cela ne ferait pas des siècles que la médecine explore les mystères de l’inconscient. Notre inconscient nous protège. Parfois, il a carrément érigé la muraille de Chine autour de nos blessures. C’est comme ça que se construit la mémoire traumatique. Votre inconscient bloque volontairement l’accès à certains souvenirs. Parce que les revivre serait trop douloureux. C’est aussi pour ça qu’il ralentit vos changements. Certains de vos comportements vous ont permis de traverser des périodes difficiles. Voire de survivre. Votre inconscient ne va pas les lâcher sans résistance. Et par trauma, j’entends tout. De la violence physique à la petite phrase assassine dite « avec humour ». La sophrologie non plus n’est pas magique. J’entends souvent : « Mon médecin m’a dit de faire de la sophrologie pour gérer mon stress. » Ou encore : « Mon kiné m’a dit que je devais apprendre à respirer pour me détendre. » Comment vous dire ? Si vous arrivez tendue comme un élastique, à fleur de peau, avec mille pensées qui vous submergent… Vous n’allez pas vous détendre instantanément. Et vous ne prendrez certainement pas plaisir à respirer dans l’immédiat. Et puis, ce serait réduire le champs d’application de la sophrologie que de penser qu’elle se résume à respirer. D’ailleurs j’en parle ici pour remettre les choses dans leur contexte. Sans compter que la relaxation, ce n’est pas de la sophrologie, ça aussi, j’en parle ! On va avoir un peu de travail avant d’en arriver là. Comment je combine sophrologie et hypnose (et pourquoi ça change tout) Je conçois mes accompagnements pour vous rendre autonome. Plus consciente de votre corps, de vos émotions, des pensées qui vous traversent. C’est pourquoi ils commencent toujours par la sophrologie. Et j’inclus l’hypnose au besoin, au cas par cas. La sophrologie : mettre de la conscience dans votre vie Pour moi, la sophrologie sert à vivre avec vous-même. Pas contre vous-même. Conscience de votre corps. De ce qu’il a à vous dire à travers ces sensations désagréables, ces inconforts, parfois même ces douleurs. Conscience de votre cœur. De ce que vos émotions veulent vous faire comprendre. Qu’elles soient intenses ou qu’elles circulent à bas bruit. Conscience de votre mental. Des histoires qu’il se raconte. Celles qui vous empêchent de dormir. Celles qui vous font agir presque malgré vous. Mettre de la conscience dans votre vie vous permet de mieux vous connaître. De comprendre vos modes de fonctionnement. Et ainsi d’agir pour votre mieux-être. L’hypnose : ouvrir les barrages L’hypnose sert à faire sauter les verrous de votre inconscient. Pour que vous puissiez enfin vivre avec vous-même, pas contre. Ces barrages se sont installés pour vous permettre de faire ce que vous aviez à faire sans « trop » souffrir. Sauf que votre inconscient, en conservant ces comportements quels que soient les changements que vous voulez opérer, joue parfois contre son camp. L’hypnose lève des freins. Des blocages dont vous n’avez même pas conscience. On peut travailler sur les conséquences d’un traumatisme dans votre quotidien. Sans revenir sur le trauma initial. Sans le revivre. Et la magie opère… Quand je reçois une personne dans mon cabinet, je la reçois dans son intégralité. Sa conscience, son inconscient, ses forces, ses faiblesses, ses envies, ses barrages. J’écoute toutes ces dimensions. Celles qui sont évidentes et celles qui se cachent. Vous savez quoi ? La plupart du temps, les personnes n’arrivent ni avec leur conscience, ni avec leur inconscient. Tout simplement parce qu’on ne nous a jamais appris à porter attention ni à l’un, ni à l’autre. Je vais donc travailler à ce que vous preniez conscience de votre corps. De vos tensions. De vos émotions. De votre schéma de pensées. Parfois, cela suffit. Un mieux-être s’installe. De nouveaux comportements émergent. Des changements s’amorcent. Parfois non. Et c’est dans ces cas-là que l’hypnose devient pertinente. Parce qu’elle va lever les barrages. Elle va permettre à votre inconscient de travailler avec votre conscience. Parce qu’à plusieurs, on est plus fort. C’est là que la magie opère. Ni magie blanche, ni magie noire. La magie du travail d’équipe. De cette influence de chacune des parts de vous. Ce charme provoqué par quelque chose que vous ressentez profondément sans toujours le comprendre. Ce truc qui vient du plus profond de vous et qui vous transforme. Ce que vous pouvez décider maintenant Maintenant, vous en savez plus : Sophrologie vs Hypnose. Vous pouvez choisir en conscience de faire de la sophrologie. De l’hypnose. D’allier les deux. Rien n’est jamais écrit d’avance. Ce qui compte vraiment ? Votre capacité à vous mettre au cœur du changement. C’est ça qui fera la différence. Pas la méthode seule. Pas le thérapeute seul. Vous. Si vous vous reconnaissez dans ce que je décris. Si vous en avez assez de cette fatigue qui ne passe pas. Si vous voulez enfin comprendre ce qui se joue vraiment en vous pour avancer sereinement… Prenez rendez-vous. On verra ensemble ce dont vous avez besoin. Sans promesse magique. Juste un accompagnement humain et concret. Prenez soin de vous. [...] Lire la suite…
17 septembre 2025La sophrologie, ce n’est pas (que) respirer On ne va pas se mentir, quand on pense à la sophrologie, la plupart du temps, on pense : respiration.  Normal. C’est inscrit dans l’imaginaire collectif. Or, s’il est vrai que la sophrologie utilise la respiration, ce n’est qu’un outil parmi d’autres. Réduire la sophrologie à la respiration, c’est un peu comme croire qu’un repas gastronomique se résume aux agréables mises en bouche. Agréables oui. Savoureuses, sans aucun doute. Mais l’essentiel se trouve dans la suite, avec toutes les saveurs et la richesse du menu La sophrologie va bien plus loin : elle apprend à calmer l’esprit, à apaiser les tensions physiques, à retrouver confiance, à réguler ses émotions, à traverser des périodes de vie parfois délicates et même… à définir son échelle de valeur. Elle remet en mouvement vos propres ressources intérieures, celles que vous possédez déjà sans toujours savoir comment les activer. Dans cet article, je vous propose de balayer trois idées reçues sur la sophrologie, de comprendre ce qu’elle est réellement, et de découvrir comment elle peut vous accompagner concrètement, que ce soit pour mieux traverser une période de stress persistant, avancer dans une étape de vie délicate ou encore vous projeter positivement dans un nouveau chapitre de votre vie. I. Les idées reçues qui enferment la sophrologie « La sophrologie, c’est juste respirer » Quelle erreur ! La respiration est un outil puissant, pas une finalité. Oui, apprendre à respirer consciemment aide à retrouver le calme. Oui, observer quand votre souffle s’accélère ou quand il s’apaise vous donne des repères précieux. Mais, si se contenter de bien respirer était la clé pour se sentir bien dans sa vie. Ça se saurait ! La sophrologie va bien au-delà. « La sophrologie, c’est pour se détendre après une journée difficile » Bien sûr, ça marche aussi. Prendre un temps pour soi après le boulot, c’est déjà un cadeau. Mais la sophrologie n’est pas qu’un anti-stress du soir. Elle accompagne aussi les moments de rupture, quand la vie bascule et que dans votre quotidien… Vous regardez vos enfants dîner et que vous vous demandez comment leur annoncer que vous partez, sans réussir à avaler la moindre bouchée. Vous refermez la porte du bureau après une réunion, et que vos jambes tremblent sans prévenir, comme si elles ne pouvaient plus vous porter. Vous ouvrez l’armoire de votre conjoint absent, et que l’odeur de ses vêtements vous coupe le souffle avant même d’avoir touché un cintre. Vous vous surprenez à relire trois fois le même mail, sans comprendre un mot, parce que votre tête est ailleurs, dans ce tourbillon qui ne lâche pas. Vous descendez les escaliers le matin, persuadée d’avoir oublié quelque chose d’important, avec ce nœud au ventre qui ne se défait jamais. Vous faites défiler vos photos sur le téléphone et que vous tombez sur une image « d’avant », et que vos yeux se brouillent sans que vous l’ayez vu venir. Vous entrez dans un supermarché et que chaque bruit, chaque lumière, chaque rayon vous donne l’impression d’être trop, d’être ailleurs. Vous vous allongez le soir, le corps vidé, mais que le cerveau redémarre comme une machine infernale, énumérant tout ce qui a changé et tout ce qui manque. Une collègue vous demande innocemment « ça va ? », et que vous forcez un sourire parce que répondre honnêtement ferait s’écrouler la façade. Vous tenez votre tasse de café entre vos mains, en fixant le liquide froid depuis des minutes, sans avoir eu la force de la porter à vos lèvres. Et tant d’autres… « La sophrologie, c’est pour les personnes fragiles » Encore une idée fausse. La sophrologie s’adresse à tout le monde. Pas seulement à celles et ceux qu’on étiquette « fragiles ». Et puis, qu’entend-on par fragile ? Nous le sommes tous à un moment de notre vie. Fragilisés, vulnérabilisés par des bouleversements, des mouvements de vie difficiles qui s’enchaînent, un travail qui manque de sens, le départ des enfants de la maison, la perte d’un proche, la maladie, une séparation, un burnout… La vie tout simplement peut nous rendre fragile, quand nos ressources sont à plat. Il suffit parfois de presque rien pour que notre monde s’écroule : un mot, un geste, une attitude…Être vulnérable n’est pas une faiblesse. C’est un état humain. S’autoriser à le reconnaître, peut littéralement nous sauver la vie. Parce que cela nous met devant nos fragilités et nous permet de nous mettre en action. C’est le premier pas pour se relever. II. Ce que la sophrologie est réellement Une méthode d’accompagnement : Elle met de l’ordre dans le chaos intérieur. Avec un sophrologue vous apprenez à :– Observer vos sensations et émotions– Vous libérer des petites voix saboteuses (oui, même Gérard et Paulette qui disent que vous ne valez rien)– Choisir en accord avec vous-même– Faire confiance à votre corps– Vous adapter aux situations difficiles– Distinguer ce qui vous convient encore et ce qui ne vous convient plus– Comprendre vos modes de fonctionnement– … Un entraînement progressif : Ce n’est pas magique. C’est la répétition qui fera la différence. On parle même de répétition vivantielle. C’est à dire que grâce à notre vécu sensoriel, nous faisons encore et encore l’expérience dans notre corps de ce qui est bon pour nous et de ce qui ne l’est pas.Et c’est dans cette répétition, que la magie opère. Si, à chaque fois que vous entrez en réunion, que vous avez la gorge serrée, les mains moites, la respiration qui s’accélère, mais que vous n’écoutez pas ces signaux corporels et que vous n’adoptez pas les mesures qui vous permettent de traverser ce moment avec le plus sérénité possible. Il y a fort à parier, qu’à un moment votre corps dise stop. Dans ces moments-là, par exemple, on viendra s’interroger sur ce qui vous met en réaction : la prise de parole, vos collègues, le sujet, la compétition, le manque de préparation… Vous apprenez à comprendre ces réactions, à identifier ce qui déclenche la panique… et surtout, à réagir autrement. Un soutien dans les passages délicats de la vie : pour aider à accueillir l’ancien, faire place au nouveau et trouver un équilibre dans l’entre-deux. On peut faire seul, et souvent cela fonctionne plutôt bien. Comme quand on se blesse et qu’on met un pansement sur la blessure.Si elle est légère, c’est OK. Mais, si elle est profonde… Elle va nécessiter un plan de traitement particulier. Parce qu’autrement, elle peut faire mal, s’infecter, limiter la mobilité d’un espace corporel et nous rappeler à chaque mouvement que nous n’avons pas pris soin de nous en occuper à temps, ni avec les meilleurs protocoles de soin. La sophrologie va nous permettre d’apprendre à surfer en toute sécurité, en arrêtant de lutter contre la vague, en apprenant à utiliser les éléments qui vous entourent et à profiter du spectacle incroyable qu’est la vie en étant acteur de votre vie. En clairs, en n’étant plus définis par ce que vous faites, mais par qui vous êtes. III. Ce que la sophrologie peut vous apporter dans les transitions de vie Apaiser le stress et réguler les émotions face aux changements imposés ou choisis. Calmer les crises d’angoisse et apprivoiser l’anxiété qui vous paralyse. Retrouver un sentiment de sécurité intérieure quand les repères extérieurs s’effondrent. Accompagner les séparations et les deuils en ouvrant un espace d’accueil et de reconstruction. Soutenir la traversée d’un burn-out ou d’une surcharge mentale pour retrouver l’élan. Se projeter positivement dans un nouveau chapitre de vie (déménagement, reconversion, nouveaux projets…). Pour résumer La sophrologie n’est pas une technique de relaxation superficielle, mais un appui solide dans les passages délicats de la vie. Nous traversons tous des périodes de transitions, et il n’y a pas de “bonne” ou de “mauvaise” manière de le faire… mais il existe des soutiens pour alléger le chemin et le sophrologie en fait partie.   Vous traversez une période de changement ? Je vous propose un premier rendez-vous à Mauves sur Loire ou Carquefou pour explorer ensemble comment la sophrologie peut vous aider à retrouver un ancrage et avancer plus sereinement. Bon, et si on respirait quand même ? Parce qu’après tout ce que je viens de vous dire sur « la sophrologie, ce n’est pas (que) respirer », je ne vais pas vous laisser repartir les mains vides !   Voici un petit exercice pour goûter à la sophrologie… par la respiration (eh oui) : La respiration 4-7-8 : Inspirez par le nez en comptant jusqu’à 4. Retenez votre souffle en comptant jusqu’à 7. Expirez par la bouche en comptant jusqu’à 8. Recommencez 3 fois. Simple ? Oui. Efficace ? Redoutable.   Mais souvenez-vous : c’est juste l’amuse-bouche. Le vrai festin, c’est tout ce qui vient après. [...] Lire la suite…
4 juillet 2025« J’ai toujours été anxieuse. » Cette phrase, je l’entends souvent dans mon cabinet. Mais derrière cette phrase « toute faite » se cache en réalité plusieurs troubles bien distincts, chacun avec ses propres symptômes et mécanismes. Imagine que tu reçoives Sarah* en consultation. Elle te dit : « Je suis tout le temps stressée. » Puis Marc* arrive et explique : « J’ai des crises de panique dans le tram. » Enfin, Léa* confie : « Je ne peux plus sortir de chez moi depuis mon agression. » Trois personnes, trois histoires d’anxiété… mais trois troubles complètement différents qui nécessitent des approches thérapeutiques adaptées. Cet article ne s’adresse pas seulement aux thérapeutes, coach… mais aussi à toi qui te pose des questions, car il te  permettra d’avoir une première lecture sur ce que tu vis. Et pour les professionnels, savoir identifier les différents types d’anxiété nous permet d’orienter nos accompagnements plus efficacement.  C’est pourquoi je vais te présenter les 7 troubles anxieux les plus fréquents que tu rencontreras probablement dans ta pratique. Trouble Anxieux Généralisé (TAG) : l’inquiétude permanente Le trouble anxieux généralisé, c’est un peu comme avoir un cerveau qui refuse de se mettre en mode « pause ». La personne s’inquiète de manière excessive et incontrôlable sur de nombreux sujets du quotidien. En France, on estime que 2,1% de la population en souffre chaque année, et 6% en souffriront au cours de leur vie. Les symptômes caractéristiques du TAG Les personnes atteintes de TAG présentent des inquiétudes persistantes depuis au moins 6 mois. Elles ont du mal à contrôler ces préoccupations qui touchent plusieurs domaines : travail, famille, santé, finances… Physiquement, on observe souvent de la fatigue, des tensions musculaires, des troubles du sommeil et des difficultés de concentration. Le corps est constamment en alerte, comme s’il se préparait à affronter un danger imminent. L’exemple de Marie Marie*, 35 ans, maman de deux enfants, illustre parfaitement ce trouble. Dès le réveil, son esprit s’emballe : « Quand je dépose ma fille chez la nounou, je suis toujours inquiète, parce que s’il lui arrive quelque chose alors que je suis au travail, je ne sais pas comment je ferais; Je me sens toujours en stress quand je dois faire une présentation devant mes équipes ? Si mon mon mari est en retard, je pense immédiatement à un accident ! » Ces inquiétudes l’accompagnent toute la journée. Même quand objectivement, tout va bien , son cerveau trouve toujours quelque chose sur quoi s’inquiéter.  En France, 15% des 18-65 ans présenteront un trouble anxieux au cours d’une année, et la prévalence globale des troubles anxieux atteint 22,1% dans la population française. Trouble panique et agoraphobie : quand l’anxiété explose Le trouble panique : des crises imprévisibles Le trouble panique se caractérise par des attaques de panique récurrentes et imprévisibles. Ces crises sont des épisodes intenses de peur qui atteignent leur pic en quelques minutes. Les symptômes sont impressionnants : palpitations, transpiration, tremblements, sensation d’étouffement, douleurs thoraciques, nausées, vertiges… La personne a souvent l’impression de mourir ou de devenir folle. Thomas*, 28 ans, faisait ses courses tranquillement quand soudain son cœur s’est emballé. Il s’est mis à transpirer, a avoir l’impression de manquer d’air, ses jambes flageolaient. En 10 minutes, la crise est passé, mais a laissé une empreinte profonde. En France, 1,2% des adultes vivent un trouble panique chaque année, et 3% en feront l’expérience au cours de leur vie. L’agoraphobie : la peur de la peur Souvent associée au trouble panique, l’agoraphobie est la peur d’être dans des situations où il pourrait être difficile de s’échapper ou d’obtenir de l’aide en cas de crise. L’agoraphobie touche 0,6% de la population chaque année et 1,8% au cours de la vie en France. Les personnes agoraphobes évitent les transports en commun, les centres commerciaux, les files d’attente, ou parfois même le fait de sortir seules de chez elles. Cette évitement peut devenir si envahissant qu’il limite drastiquement leur autonomie. J’ai moi-même souffert d’agoraphobie, jusqu’à faire une crise de panique en plein concert de Jean-Louis Aubert ! Tant de déception en moi ce soir là ! Phobie sociale : la terreur du jugement La phobie sociale, ou anxiété sociale, c’est bien plus que de la timidité. C’est une peur intense et persistante d’être jugé négativement par les autres dans des situations sociales. En France, 1,7% des adultes sont concernés chaque année, et 4,7% au cours de leur vie. Les situations redoutées Les personnes avec une phobie sociale craignent particulièrement : Parler en public ou prendre la parole en réunion Manger ou boire devant d’autres personnes Écrire sous le regard d’autrui Participer à des fêtes ou événements sociaux Passer un entretien d’embauche … L’exemple de Paul Paul*, cadre dans une entreprise, évite systématiquement les réunions importantes. Quand il doit absolument y participer, il arrive en retard, s’assoit au fond et ne prend jamais la parole. Il a peur de rougir, de bégayer, que sa voix tremble. et cette peur du jugement l’handicape professionnellement et socialement. Contrairement à la timidité normale, la phobie sociale génère une détresse significative et impacte le fonctionnement quotidien. Phobies spécifiques : des peurs irrationnelles ciblées Les phobies spécifiques sont des peurs intenses et irrationnelles d’objets ou de situations précises. La personne reconnaît généralement que sa peur est disproportionnée, mais ne peut s’empêcher de la ressentir. En France, 4,7% de la population en souffre chaque année, et 11,6% au cours de leur vie. Les phobies les plus courantes Parmi les phobies spécifiques les plus fréquentes, on trouve : Peur des animaux Ce sont des zoophobies, et chaque animal peut avoir sa phobie nommée : Cynophobie : peur des chiens Arachnophobie : peur des araignées Ophidiophobie : peur des serpents Peur des environnements naturels Ce sont des phobies naturelles : Astraphobie : peur des orages Acrophobie : peur des hauteurs Aquaphobie : peur de l’eau (ou hydrophobie, dans un autre contexte) Peur du sang, des injections, des blessures Ce sont des phobies médico-traumatiques : Hématophobie : peur du sang Trypanophobie : peur des piqûres ou injections Traumatophobie : peur des blessures Peur des transports Ce sont des phobies situationnelles : Aérophobie : peur de l’avion Claustrophobie : peur des espaces clos, souvent liée à l’ascenseur(ou Ascensumphobie, terme très rare mais utilisé parfois pour être plus spécifiques … L’évitement devient le mécanisme principal. Julie* traverse la rue pour éviter un chien, même petit et en laisse. Cette stratégie fonctionne à court terme mais renforce la phobie à long terme. Les phobies spécifiques sont les plus fréquentes des troubles anxieux selon l’HAS, avec une prévalence comprise entre 4,7% et 11,6% de la population française. Trouble Obsessionnel Compulsif (TOC) : le cercle vicieux Le TOC associe des obsessions (pensées intrusives) à des compulsions (comportements répétitifs). C’est un trouble particulièrement épuisant pour ceux qui en souffrent. Le mécanisme obsession-compulsion Les obsessions sont des pensées, images ou impulsions répétitives qui génèrent de l’anxiété. Pour diminuer cette angoisse, la personne développe des compulsions : des actes répétitifs qu’elle se sent obligée d’accomplir. Exemples concrets de TOC « Je vérifie 10 fois que la porte est fermée avant de partir. » Cette phrase illustre un TOC de vérification. D’autres formes existent : TOC de lavage : se laver les mains des dizaines de fois par jour TOC de symétrie : tout doit être parfaitement ordonné et symétrique TOC de accumulation : impossibilité de jeter des objets … Le paradoxe du TOC, c’est que plus on cède aux compulsions, plus les obsessions reviennent. Un cercle vicieux s’installe, pouvant occuper plusieurs heures par jour.  En France, 2 à 3% de la population est concernée. État de Stress Post-Traumatique (ESPT) : quand le passé hante le présent L’ESPT se développe après avoir vécu ou été témoin d’un événement traumatisant : accident grave, agression, catastrophe naturelle, guerre, attentat… Les symptômes de l’ESPT Trois groupes de symptômes caractérisent ce trouble : Les reviviscences : La personne revit l’événement à travers des flashbacks, des cauchemars ou des pensées intrusives. C’est comme si le traumatisme se répétait encore et encore. L’évitement : Elle évite tout ce qui lui rappelle le trauma : lieux, personnes, activités, pensées ou conversations liées à l’événement. L’hypervigilance : Un état d’alerte permanent s’installe, avec des sursauts exagérés, des troubles du sommeil et des difficultés de concentration. L’exemple d’Anne* Après un grave accident de voiture, Anne ne peut plus conduire. Le simple bruit d’un freinage la fait sursauter. Elle fait des cauchemars récurrents et évite l’autoroute où l’accident a eu lieu. Six mois après, ces symptômes persistent et l’empêchent de reprendre une vie normale. L’ESPT diffère du stress aigu par sa durée : les symptômes durent plus d’un mois et peuvent apparaître des semaines après l’événement.  En France, 2,2% des adultes sont touchés chaque année, et 3,9% au cours de leur vie. Anxiété de séparation : pas seulement chez l’enfant On associe souvent l’anxiété de séparation à l’enfance, mais elle existe aussi chez l’adulte. C’est une peur excessive et inappropriée de se séparer de personnes significatives. Manifestations chez l’adulte Chez l’adulte, cette anxiété peut se manifester par : Une détresse intense quand un proche s’éloigne Des inquiétudes excessives qu’il arrive malheur à cette personne Une réticence à sortir seul de chez soi Des difficultés à dormir sans la présence de l’autre … Cette forme d’anxiété trouve souvent ses racines dans les troubles de l’attachement développés pendant l’enfance. Elle peut considérablement limiter l’autonomie et les relations sociales de la personne.  Chez l’adulte, la prévalence est plus faible et moins documentée, mais ce trouble est reconnu comme existant et largement sous-diagnostiqué. Troubles mixtes et comorbidités : quand plusieurs anxiétés coexistent Il n’est pas rare qu’une personne présente plusieurs troubles anxieux simultanément. Par exemple, quelqu’un peut avoir à la fois un TAG et une phobie sociale, ou un trouble panique associé à une dépression. L’anxiété et la dépression forment d’ailleurs un duo particulièrement fréquent. Les deux troubles se nourrissent mutuellement : l’anxiété peut mener à l’épuisement et à la dépression, tandis que la dépression peut augmenter les inquiétudes et l’anxiété.  En France, 15% des adultes souffrent d’un trouble anxieux chaque année, et 21% en souffriront au cours de leur vie. C’est pourquoi un diagnostic établi par un professionnel de santé reste indispensable pour identifier précisément les troubles présents et adapter la prise en charge. En résumé : identifier pour mieux se comprendre ou mieux accompagner Chaque type d’anxiété a ses spécificités, ses mécanismes et ses manifestations propres. Ce qui fonctionne pour un TAG ne sera pas forcément adapté à une phobie spécifique ou à un ESPT. En tant que thérapeute ou coach, cette connaissance différentielle te permet d’affiner tes observations, d’orienter tes questions et d’adapter tes interventions. Tu peux maintenant mieux comprendre si ton client souffre d’inquiétudes généralisées, de crises de panique ou de peurs spécifiques. En tant que client, cela te permet  La bonne nouvelle ? Tous ces troubles se soignent ! Les approches thérapeutiques sont nombreuses et efficaces quand elles sont bien adaptées au type d’anxiété.    Dans le prochain article, nous explorerons les causes profondes de ces troubles anxieux pour comprendre pourquoi ils se développent chez certaines personnes.  * Les prénoms ont été anonymisés pour respecter la confidentialité des échanges avec mes clients. Sources et références Accompagnement médical et thérapies complémentaires : choisir le bon chemin pour gérer l’anxiété Il est essentiel de rappeler que le médecin traitant reste le premier interlocuteur à consulter en cas de troubles anxieux. Lui seul est habilité à poser un diagnostic médical, à évaluer la sévérité des symptômes et à orienter son patient vers le spécialiste ou l’accompagnement le plus adapté à son type d’anxiété. Cette démarche permet d’éviter l’errance thérapeutique et d’assurer une prise en charge globale, personnalisée et sécurisée. En complément d’un suivi médical, il existe de nombreuses thérapies complémentaires qui peuvent aider à mieux gérer l’anxiété : Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) Sophrologie Méditation de pleine conscience Hypnose Relaxation Art-thérapie Yoga EMDR (désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires) Thérapies corporelles (ex : relaxation, respiration, etc.) Il est fondamental de choisir un praticien ou un thérapeute avec qui l’on se sent en confiance, car la qualité de la relation et le sentiment de sécurité sont des facteurs clés dans l’efficacité de tout accompagnement. [...] Lire la suite…
23 juin 2025Ce moment où ton corps et ton mental ont sonné l’alarme générale Il est 19h00. Ton cœur tambourine comme s’il voulait défoncer ta cage thoracique. Tes pensées tournent à 200 à l’heure, comme un carrousel devenu fou. Tu te lèves, tu t’assois, tu tournes en rond. « Qu’est-ce qui m’arrive ? Est-ce que je deviens folle.fou ? » Cette scène, elle résonne chez des millions de personnes. En France, 16% des personnes âgées de 15 à 75 ans ont souffert de troubles anxieux au cours de l’année selon l’INSEE. Le problème, c’est qu’on mélange souvent angoisse et anxiété, comme si c’était la même bête qui nous dévore de l’intérieur. Sauf que non. C’est comme confondre un feu de forêt et la fumée qui monte d’une cheminée. Même famille, intensité radicalement différente. Aujourd’hui, on commence une série d’articles sur l’angoisse et l’anxiété et dans ce premier article, on décortique ensemble cette confusion qui t’empêche peut-être de comprendre ce qui se joue réellement en toi. Parce que donner le bon nom à ce que tu vis, c’est déjà commencer à reprendre le pouvoir sur tes émotions.   Angoisse vs Anxiété : quand ton alarme incendie hurle différemment L’angoisse : l’explosion nucléaire émotionnelle Imagine ton système nerveux comme un détecteur de fumée ultra-sensible. L’angoisse, c’est quand ce détecteur disjoncte complètement. Il ne se contente pas de biper gentiment : il hurle, clignote, réveille tout l’immeuble. L’angoisse, c’est l’urgence absolue selon ton cerveau primitif. Elle débarque comme un tsunami émotionnel, sans frapper à la porte. Un instant tu vas bien, l’instant d’après tu as l’impression que le monde s’écroule.   Ses caractéristiques implacables : Brutale et tyrannique : elle s’impose à toi sans négociation possible Physique d’abord : ton corps réagit avant même que tu comprennes ce qui t’arrive Ponctuelle mais intense : elle a un début et une fin, comme un orage violent Réactive : souvent déclenchée par un élément identifiable (même inconscient) L’anxiété : le brouillard qui s’installe sournoisement L’anxiété, c’est différent. C’est le brouillard qui s’épaissit progressivement autour de toi. Tu ne t’en rends pas compte tout de suite, mais petit à petit, tu ne vois plus à deux mètres devant toi. Elle chuchote plutôt qu’elle ne crie. Elle susurre des « et si… » à ton oreille, jour après jour, jusqu’à ce que ces murmures deviennent assourdissants.   Son mode opératoire insidieux : Persistante et sournoise : elle s’installe dans la durée, comme un locataire indésirable Mentale avant tout : elle commence par polluer tes pensées Anticipatoire : elle se nourrit de tous les scénarios catastrophes que tu imagines Diffuse : pas forcément liée à une situation précise, elle flotte autour de tout L’exemple qui change tout Sophie, 35 ans, chef de projet, m’expliquait récemment :« Pendant trois mois, j’ai eu cette anxiété sourde au ventre. Je me réveillais déjà fatiguée, je passais mes journées à imaginer tout ce qui pouvait mal se passer au boulot. Et puis un matin, en présentant mon projet devant le comité de direction, BAM ! Angoisse totale : vision floue, jambes qui flageolent, impression de mourir. Vingt minutes d’enfer pur. »Tu saisis la nuance ? L’anxiété, c’est la mélodie de fond qui pourrit ta vie. L’angoisse, c’est l’explosion de l’orchestre au grand complet. Les symptômes de l’anxiété : quand ton corps devient un livre ouvert de détresse Les signaux physiques : ton corps qui parle en code rouge Ton corps, c’est un traducteur infaillible. Quand ton mental refuse d’admettre que ça ne va pas, lui balance des signaux de détresse clairs comme de l’eau de roche : Les classiques qui ne mentent jamais : Palpitations cardiaques : comme si ton cœur voulait sortir de ta poitrine pour aller courir un marathon Sueurs : tu transpires même en plein hiver, comme si ton thermostat interne avait pété un câble Tremblements : tes mains tremblent quand tu portes ton café, ta voix chevrote quand tu parles Gorge nouée : cette sensation d’avoir avalé une balle de tennis Les traîtres qu’on ne soupçonne pas : Tensions musculaires : tes épaules sont montées jusqu’aux oreilles, ta nuque est raide comme un piquet Maux de tête récurrents : ton crâne devient un étau qui se resserre Troubles digestifs : ton ventre se transforme en machine à laver en mode essorage Essoufflement : comme si tu avais couru un 100 mètres alors que tu es juste assis J’ai mis trois ans à comprendre que mes symptômes n’étaient pas liées à mes problèmes de thyroïde, mais à mes journées passées à angoisser sur des trucs qui n’arriveraient jamais. Notre corps, c’est un détecteur de mensonges intégré. Les symptômes psychologiques : quand ton mental devient ton pire ennemi C’est là que ça devient vraiment épuisant. Ton cerveau, cette merveille d’ingénierie, se transforme en usine à produire des scénarios d’horreur  L’inquiétude excessive : Ton partenaire a 10 minutes de retard ? Dans ta tête, il est déjà à l’hôpital. Ton chef te demande de le voir ? Tu es déjà viré et à la rue. Les ruminations : Ton cerveau devient un disque rayé qui joue en boucle la même chanson toxique : « Je ne vais jamais y arriver, je suis nul, tout le monde va s’en rendre compte… » La concentration en miettes : Impossible de lire plus de trois lignes sans que ton esprit parte en vrille. Tu commences dix tâches, tu n’en finis aucune. L’irritabilité explosive : La remarque innocente de ta mère devient une agression personnelle. Tu exploses pour un bouchon de dentifrice mal refermé. Les changements comportementaux : quand l’évitement devient ton mode de survie L’anxiété, c’est un maître-chanteur émotionnel sournois. Elle commence par te faire éviter les petites choses, puis elle étend progressivement son territoire : L’évitement progressif : D’abord tu évites les présentations en public. Puis les réunions. Puis les déjeuners avec tes collègues. Puis tu travailles de chez toi. Puis tu ne sors plus du tout. La procrastination systématique : « Je le ferai demain » devient ton hymne national. Sauf que demain, l’anxiété a encore grossi. Les troubles du sommeil : Soit ton cerveau refuse de se taire (3h du matin : « Et si j’ai oublié de fermer la voiture ? »), soit tu te réveilles à 5h avec l’impression d’avoir couru un marathon mental. J’ai très souvent été ravie qu’une invitation soit annulée au dernier moment, parce que je manquait tellement d’énergie. Crise d’angoisse : anatomie d’un tsunami émotionnel   Les 4 phases d’une tempête parfaite Une crise d’angoisse dure en moyenne entre 10 et 30 minutes, avec un pic atteint en moins de 10 minutes. Mais quand tu la vis, chaque seconde semble durer une éternité. Le déclencheur fantôme (0-2 minutes) : Souvent invisible, parfois juste une pensée qui passe L’escalade vertigineuse (2-10 minutes) : Ton corps s’emballe comme une voiture sans frein dans une descente L’apocalypse émotionnelle (10-15 minutes) : Le pic d’intensité où tu as l’impression de mourir ou de devenir fou La décrue épuisante (15-30 minutes) : Ton corps redescend lentement, te laissant vidé comme une batterie à plat Comment distinguer crise d’angoisse et urgence cardiaque La peur qui revient systématiquement : « Et si c’était mon cœur ? » Voici comment faire la différence sans paniquer :   Crise d’angoisse : Douleur thoracique « mobile », qui bouge Amélioration avec la respiration profonde Arrive à tous les âges Contexte émotionnel identifiable (stress, conflit, surmenage) Urgence cardiaque : Douleur fixe, comme un étau qui serre Irradiation vers le bras gauche, la mâchoire, l’épaule Essoufflement même au repos Facteurs de risque (tabac, hypertension, cholestérol) En cas de doute, toujours consulter. Mieux vaut une fausse alerte qu’un vrai problème négligé. Les urgentistes ne vont pas te juger, ils préfèrent voir 10 crises d’angoisse qu’un infarctus loupé. NON, on ne meurt pas d’une crise d’angoisse, mais on peut finir aux urgences parce que notre mental nous ment. Je le sais parce que je l’ai vécu : mon cœur sortait de mon corps, je n’arrivais plus à respirer, mes jambes étaient en coton, mon corps ne m’appartenait plus. Et plus j’essayais de me calmer, plus j’avais l’impression que ça empirait.J’ai finis aux urgences. persuadée que je faisait une crise cardiaque et que j’allais mourir. Quand on m’a expliqué que c’était une crise d’angoisse et que je pouvais rentrer chez moi, je n’étais plus rassurée sur le moment, parce que c’est vraiment flippant, mais je savais que n’étais pas en train de mourir.   SOS crise : tes techniques de survie immédiate   Se mettre en mouvement : Lève-toi, marche, même quelques pas, va boire un verre d’eau… ton cerveau a besoin de comprendre que tu es en vie. Le mouvement, c’est la vie. La respiration 4-7-8 (testée et approuvée) : Inspire 4 secondes par le nez, retiens 7 secondes, expire 8 secondes par la bouche. C’est comme appuyer sur le bouton « reset » de ton système nerveux. La technique des 5 sens : Nomme 5 choses que tu vois, 4 que tu entends, 3 que tu touches, 2 que tu sens, 1 que tu goûtes. Ça ramène ton cerveau paniqué dans le présent. L’ancrage physique : Inspire, contracte tout ton corps, puis relâche en expirant. Appuie tes pieds au sol. Tu peux même dire à haute voix : « Je suis ici, je suis en sécurité, ça va passer. » Parce que ça passe, toujours. Ne reste pas seul.e : Quand on seul.e, notre cerveau a encore plus tendance à s’emballer, ne le laisse pas te faire un vivre un film d’horreur. Partage ce que tu es en train de vivre pour qu’une autre personne puisse te ramener avec douceur et bienveillance dans l’ici et maintenant. Si en plus, c’est un proche, accepte qu’il te prenne dans ses bras,      Le rôle des hormones : quand ton corps tire les ficelles en coulisses Si tu penses que l’anxiété ou l’angoisse, c’est juste « psychologique », il est temps de faire un petit détour par ta chimie interne. Ton corps est une véritable centrale hormonale, et quand l’équilibre est rompu, c’est tout ton système émotionnel qui s’affole. Quand tu es en stress ou en danger (réel ou imaginé), ton cerveau primitif active ce qu’on appelle l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.  Problème : ton cerveau ne fait pas la différence entre un danger réel et une réunion Zoom qui t’angoisse. Résultat : une décharge d’hormones pour te préparer à fuir, te battre… ou figer.   Voici les grandes hormones du stress et de l’émotion impliquées dans l’angoisse et l’anxiété :   Cortisol : l’hormone de survie… qui s’éternise Produite par les glandes surrénales, elle t’aide à tenir le coup face à un danger. Mais en excès chronique, elle fatigue ton système nerveux, dérègle ton sommeil, amplifie l’irritabilité, le brouillard mental et la fatigue. Trop de cortisol, et ton corps vit en mode « alerte rouge » permanent.   Adrénaline & Noradrénaline : les boosteurs de crise Adrénaline : elle provoque les palpitations, sueurs, mains moites, hypervigilance… Elle prépare ton corps à fuir ou à se battre, comme si un lion débarquait dans ton salon. Noradrénaline : elle renforce l’attention, la tension musculaire et la vitesse de réaction. C’est elle qui te rend irritable, tendu.e comme une corde de violon. En excès, elle entretient les ruminations et l’insomnie. Mais ce n’est pas tout : les déséquilibres émotionnels viennent aussi d’un manque ou d’un mauvais fonctionnement de certaines hormones du bien-être.   Le fabuleux quatuor des hormones de l’apaisement Sérotonine : le régulateur d’humeur C’est un peu la boussole intérieure de ton équilibre émotionnel. Elle régule ton humeur, ton sommeil, ton appétit, ta mémoire… Un déficit en sérotonine = irritabilité, hypersensibilité, fatigue nerveuse, moral en berne. C’est l’une des principales cibles des antidépresseurs.   Dopamine : la motivation en personne La dopamine, c’est le carburant de la motivation, du plaisir et de l’élan vers l’action. Si tu procrastines, que tu n’as plus envie de rien et que tout te semble fade, elle est sûrement en berne. Une dopamine équilibrée, c’est l’envie de créer, d’avancer, de savourer.   Ocytocine : l’hormone de la sécurité émotionnelle Libérée lors des câlins, des contacts chaleureux, de l’amour et même des discussions bienveillantes. Elle diminue naturellement le cortisol et favorise le sentiment de lien. Si tu te sens seul.e, rejeté.e, en manque de contacts humains, ton ocytocine chute… et l’anxiété monte.   Endorphines : les antidouleurs naturels Elles procurent un effet « euphorisant » naturel (tu connais cette sensation de bien-être après une bonne séance de sport ou un gros fou rire ? C’est elles !). Elles apaisent les douleurs physiques et émotionnelles. En cas d’anxiété chronique, leur production peut être freinée.     Ce que ça change de savoir tout ça Tu ne peux pas « penser » ton anxiété loin de toi, comme on souffle sur une bougie. Il faut aussi rétablir ton équilibre physiologique. Et bonne nouvelle : il existe pleins de façons naturelles de soutenir tes hormones :   L’activité physique douce mais régulière (marche, yoga, danse, etc.) Une alimentation riche en oméga-3, tryptophane, magnésium Le sommeil réparateur (le vrai luxe) Les liens sociaux de qualité (amis, groupes de soutien, thérapeute…) La respiration consciente, la sophrologie, of course, la méditation   Quand s’inquiéter : les lignes rouges à ne pas ignorer Fréquence et durée : les seuils qui doivent t’alerter L’anxiété devient ton problème principal quand : Elle persiste plus de 6 mois consécutifs Elle apparaît la plupart des jours Elle reste présente même quand objectivement, tout va bien Elle s’aggrave malgré tes efforts pour la gérer L’impact sur ta vie : le test de réalité implacable Pose-toi ces questions cash, sans te mentir : Est-ce que tu évites des situations importantes à cause de ton anxiété ? Tes relations amoureuses, amicales ou professionnelles en pâtissent-elles ? Ton sommeil est-il régulièrement saccagé ? As-tu développé des « rituels » pour éviter certaines situations ? Ton statut professionnel influence-t-il ton niveau d’anxiété ? (17% chez les hommes en recherche d’emploi vs 11% chez les actifs) Si tu réponds « oui » à plusieurs questions, il est temps d’agir. Pas dans six mois, maintenant.   Consulter : quand dire « j’ai besoin d’aide » Consulte rapidement si : Tes crises d’angoisse deviennent fréquentes (plus d’une par semaine) Tu développes une phobie sociale majeure Tu as des pensées noires récurrentes Tu consommes alcool, cannabis ou médicaments pour « tenir » Tu n’arrives plus à travailler, sortir, voir tes proches N’attends pas d’être au fond du trou. Plus tu interviens tôt, plus c’est facile à traiter. C’est comme un incendie : plus vite tu appelles les pompiers, moins il y a de dégâts.   Conclusion : tu n’es pas cassé(e), tu es humain(e) Comprendre la différence entre angoisse et anxiété, identifier tes symptômes, savoir quand demander de l’aide… C’est déjà énorme. Tu viens de poser les bases pour reprendre le contrôle. Voici ce que je veux que tu retiennes : l’anxiété se soigne remarquablement bien. Thérapies cognitives, techniques de gestion du stress, EMDR, parfois médication temporaire… Les solutions existent et elles marchent. L’OMS rapporte une augmentation de 25% des cas d’anxiété depuis le COVID, donc tu n’es vraiment pas seul(e) dans cette galère. Des millions de personnes ont réussi à apprivoiser leur anxiété. Elles ne l’ont pas « guérie » comme on guérit d’une grippe, elles ont appris à danser avec au lieu de se battre contre. Et aujourd’hui, elles vivent des vies épanouies, riches, créatives. Dans mon prochain article, on plongera dans l’univers des différents troubles anxieux : anxiété généralisée, phobie sociale, trouble panique… Pour que tu puisses mettre le bon nom sur ce qui te concerne et trouver l’aide la plus précise. Et maintenant, j’ai une question pour toi : après avoir lu cet article, arrives-tu mieux à identifier si tu es plutôt du côté « angoisse » ou « anxiété » ? Qu’est-ce qui a fait « tilt » chez toi ? Partage ton expérience en commentaire. Non seulement ça peut aider quelqu’un qui vit la même chose, mais en plus, mettre des mots sur ce que tu vis, c’est déjà commencer à le transformer. Si ton anxiété impacte vraiment ta vie quotidienne, n’hésite pas à me contacter pour qu’on échange sur les solutions qui pourraient t’aider. Parfois, une simple conversation peut déjà débloquer des choses. Sources : INSEE, « Troubles anxieux en France », 2021 Inserm, « Dossier Troubles anxieux », 2024 Organisation Mondiale de la Santé, « Impact COVID-19 sur la santé mentale », 2022 Ameli.fr, « Comprendre les troubles anxieux », 2024   SOS crise : tes techniques de survie immédiate   Se mettre en mouvement : Lève-toi, marche, même quelques pas, va boire un verre d’eau… ton cerveau a besoin de comprendre que tu es en vie. Le mouvement, c’est la vie. La respiration 4-7-8 (testée et approuvée) : Inspire 4 secondes par le nez, retiens 7 secondes, expire 8 secondes par la bouche. C’est comme appuyer sur le bouton « reset » de ton système nerveux. La technique des 5 sens : Nomme 5 choses que tu vois, 4 que tu entends, 3 que tu touches, 2 que tu sens, 1 que tu goûtes. Ça ramène ton cerveau paniqué dans le présent. L’ancrage physique : Inspire, contracte tout ton corps, puis relâche en expirant. Appuie tes pieds au sol. Tu peux même dire à haute voix : « Je suis ici, je suis en sécurité, ça va passer. » Parce que ça passe, toujours. Ne reste pas seul.e : Quand on seul.e, notre cerveau a encore plus tendance à s’emballer, ne le laisse pas te faire un vivre un film d’horreur. Partage ce que tu es en train de vivre pour qu’une autre personne puisse te ramener avec douceur et bienveillance dans l’ici et maintenant. Si en plus, c’est un proche, accepte qu’il te prenne dans ses bras, Auto-évaluation : où tu en es vraiment avec ton anxiété Voici un questionnaire simplifié basé sur l’échelle GAD-7, validée scientifiquement : Au cours des 2 dernières semaines, à quelle fréquence as-tu été dérangé(e) par : Te sentir nerveux(se), anxieux(se) ou sur les nerfs ? Ne pas pouvoir arrêter ou contrôler tes inquiétudes ? Te faire trop de souci à propos de différentes choses ? Avoir du mal à te détendre ? Être si agité(e) qu’il est difficile de tenir en place ? Devenir facilement contrarié(e) ou irritable ? Avoir peur que quelque chose d’horrible puisse arriver ? Barème : Jamais (0), Plusieurs jours (1), Plus de la moitié des jours (2), Presque tous les jours (3) Décodage de tes résultats : 0-4 points : Anxiété minimale – Tu gères plutôt bien 5-9 points : Anxiété légère – Quelques ajustements peuvent aider 10-14 points : Anxiété modérée – Il serait bien de parler à quelqu’un 15-21 points : Anxiété sévère – Consultation recommandée rapidement Important : Ce test ne remplace pas un diagnostic professionnel. C’est juste un thermomètre pour prendre ta température émotionnelle. [...] Lire la suite…
3 juin 2025« Bien sûr, pas de problème, je m’en occupe ! » Combien de fois as-tu prononcé ces mots alors que tout ton être criait intérieurement « NON, je n’ai vraiment pas le temps ! » ?Paulette (paniquée) : « Mais pourquoi j’ai encore une fois j’ai dit oui alors que mon agenda est full ! Comment je vais faire ? Je vais encore passer mes soirées à rattraper le retard et dire adieu à mon cours de yoga… »Gérard (pragmatique) : « En même temps, c’était prévisible. Tu n’as jamais su refuser quoi que ce soit à qui que ce soit. Ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer. » La difficulté à dire non représente l’un des freins les plus courants à ton épanouissement personnel et professionnel. Ce sujet revient constamment dans mes séances d’accompagnement en sophrologie et développement personnel. Pourquoi est-il si compliqué de prononcer ces trois petites lettres qui pourraient te préserver du surmenage et de la frustration ?   Aujourd’hui, nous allons explorer ensemble les ressorts de cette difficulté et découvrir comment la sophrologie peut devenir une alliée précieuse pour retrouver ta capacité à poser des limites saines.   I. Comprendre ta difficulté à dire non Qu’est-ce que l’assertivité ? L’assertivité, c’est cette capacité à exprimer tes opinions, tes besoins et tes limites de manière claire et respectueuse, sans agressivité mais aussi sans passivité. En somme, c’est l’art d’affirmer ta position tout en respectant celle des autres.   Gérard : « En clair, c’est savoir dire ce qu’on pense sans passer pour un rustre ou une carpette. Pas si compliqué en théorie… »Paulette : « Facile à dire pour toi ! Moi, dès que je dois refuser quelque chose, mon cœur s’emballe et je me retrouve à accepter avant même d’avoir réfléchi ! » Les manifestations de ta difficulté à dire non Quand tu peines à refuser des sollicitations, plusieurs signes révélateurs apparaissent : Un sentiment constant de surmenage Une frustration grandissante envers les autres et toi-même L’impression d’être constamment envahi dans ton espace personnel Une énergie qui s’épuise à accomplir des tâches non désirées Des tensions physiques récurrentes (maux de tête, tensions cervicales, problèmes digestifs) Les différents profils concernés Cette difficulté touche particulièrement certains profils psychologiques :   Si tu es une personne empathiqueNaturellement tournée vers les besoins des autres, tu perçois immédiatement la déception potentielle liée à un refus.   Si tu es perfectionnisteTu crains qu’une tâche soit mal réalisée si tu ne t’en charges pas toi-même. Gérard : « Si tu veux que quelque chose soit bien fait, fais-le toi-même… Et voilà comment on se retrouve avec 15 dossiers urgents sur les bras ! » Si tu es anxieuxTu anticipes des conséquences catastrophiques à un simple refus. Paulette : « Et si je dis non à ma belle-mère pour le déjeuner dominical, elle va m’en vouloir, le dire à toute la famille, et je serai bannie pour l’éternité ! » II. Les origines de la difficulté à dire non Les causes psychologiques Notre incapacité à refuser plonge souvent ses racines dans des peurs profondément ancrées :   La peur de décevoirLa crainte de ne plus être à la hauteur des attentes, de perdre l’estime des autres. La peur du conflitL’appréhension des tensions relationnelles que pourrait engendrer un refus. Paulette : « Chaque fois que je dois dire non, j’imagine immédiatement la personne en colère contre moi, me jugeant égoïste ou incompétente… » Le besoin d’être aimé ou reconnuLa recherche constante d’approbation qui nous pousse à vouloir satisfaire tout le monde. Gérard : « Tu crois vraiment que te transformer en carpette va te faire gagner le respect des autres ? Au contraire, plus tu dis oui à tout, moins on te respecte. » La crainte du rejet ou de l’abandonLa peur viscérale de se retrouver seul si l’on ne répond pas favorablement aux demandes. Les influences éducatives et culturelles Notre éducation joue un rôle déterminant dans notre rapport au « non » : Les injonctions à être gentil et serviable La valorisation du sacrifice personnel Les modèles parentaux qui peinent eux-mêmes à s’affirmer Les stéréotypes de genre (notamment pour les femmes, souvent éduquées dans l’abnégation) Paulette : « Ma mère m’a toujours dit qu’une bonne personne doit savoir se rendre disponible pour les autres… »Gérard : « Résultat : tu te retrouves à 40 ans à organiser la fête d’anniversaire de la cousine de ton collègue alors que tu as un rapport urgent à finir ! » Les expériences passées Des situations vécues dans l’enfance peuvent également conditionner durablement notre rapport à l’affirmation de soi : Des réactions négatives suite à l’expression de nos besoins Des expériences de rejet après avoir osé dire non L’observation de modèles familiaux où l’harmonie apparente primait sur l’authenticité III. Les conséquences de ton incapacité à dire non Sur toi L’impossibilité de refuser a des répercussions profondes sur ton bien-être :   L’épuisement physique et émotionnelÀ force de répondre aux attentes des autres, tes ressources s’amenuisent dangereusement. Paulette : « Je suis tellement fatiguée que même mon café a besoin d’un café pour se réveiller ! » La perte de confiance et d’estime de soiÀ force de ne pas respecter tes propres limites, tu perds le contact avec ta valeur intrinsèque. Le ressentimentL’accumulation de « oui » contraints génère une rancœur sourde envers les autres et toi-même. Gérard : « Normal que tu rumines contre ta collègue qui te demande toujours de la remplacer. Elle a compris depuis longtemps que tu ne savais pas refuser. » La déconnexion à tes propres besoinsÀ force de ne pas écouter tes propres besoin, tu te dis non à toi. Sur tes relations Le déséquilibre relationnelLes rapports deviennent asymétriques, avec un donneur chronique face à un receveur habituel. Les conflits latentsLa frustration non exprimée finit par éclater sous forme de tensions inexpliquées. Paulette : « J’ai fini par exploser contre mon ami alors qu’il me demandait simplement de lui passer le sel… Quinze ans de oui forcés ont jailli d’un coup ! » Sur ta vie professionnelle La surcharge de travailTon incapacité à refuser des tâches supplémentaires mène inévitablement à la saturation. La difficulté à établir des prioritésQuand tout semble également urgent et important, impossible de hiérarchiser efficacement. Gérard : « Quand on dit oui à tout, on ne peut être pleinement efficace sur rien. » La stagnation professionnelleTrop occupé à gérer l’urgence des demandes extérieures, tu négliges ton propre développement professionnel. IV. Apprendre à dire non : pistes et solutions Prendre conscience de ses besoins et limites La première étape consiste à reconnaître l’importance de nos propres besoins : Identifier nos valeurs personnelles et professionnelles Reconnaître nos limites d’énergie et de temps Accepter que nous ne pouvons pas tout faire Paulette : « Mais si je commence à penser à moi, ça fait de moi une personne égoïste, non ? »Gérard : « Prendre soin de soi n’est pas de l’égoïsme, c’est de la survie ! C’est comme dans l’avion : on met son masque à oxygène avant d’aider les autres. Tu es la personne la plus importante de ta vie ! » Travailler l’assertivité S’affirmer sans agressivité demande de la pratique : Exprimer un refus de façon claire mais bienveillante Proposer éventuellement une alternative Éviter les justifications excessives qui affaiblissent votre position Exemple de formulation assertive : « Je comprends l’importance de ce projet, mais je ne pourrai pas m’en charger cette semaine car mes autres engagements demandent toute mon attention. Je pourrais y consacrer du temps à partir de lundi prochain, ou peut-être que Julien serait disponible plus rapidement. »   S’autoriser à dire non La déculpabilisation est essentielle dans ce processus : Reconnaître que refuser n’est pas rejeter la personne Comprendre que dire non à une demande, c’est dire oui à ses propres priorités Accepter que l’on ne peut pas plaire à tout le monde Paulette : « Et si la personne se fâche, se vexe, ou pire, ne m’aime plus après ? »Gérard : « Si quelqu’un ne t’apprécie que lorsque tu lui dis oui, c’est qu’il apprécie tes services, mais pas vraiment toi. » S’entraîner progressivement Comme pour tout apprentissage, la pratique est la clé : Commencer par dire non dans des situations à faible enjeu émotionnel Prendre le temps de réfléchir avant de répondre (un simple « Je vais y réfléchir » peut suffire) S’exercer devant un miroir ou en jeu de rôle Célébrer chaque petit succès dans votre parcours d’affirmation V. La sophrologie pour renforcer la capacité à dire non La sophrologie constitue un outil précieux pour développer l’assertivité :   Comment la sophrologie aide à s’affirmer Elle favorise la reconnexion à nos sensations corporelles et donc à nos véritables besoins Elle renforce la confiance en soi et l’ancrage Elle permet de prendre du recul face aux demandes et aux émotions qu’elles suscitent Elle aide à gérer la culpabilité et l’anxiété liées au refus Paulette : « La sophrologie, c’est comme avoir un super pouvoir secret : je respire profondément et soudain, je trouve la force de dire non sans que mon cœur s’emballe ! » Exercices pratiques de sophrologie La respiration pour l’ancrage Technique : Assis confortablement, dos droit. Inspires profondément par le nez en comptant jusqu’à 4, retiens ton souffle 2 secondes, puis expires lentement par la bouche en comptant jusqu’à 6. Répétes 5 fois. Bénéfice : Cette respiration active le système parasympathique, diminuant ainsi l’anxiété face à une demande et permettant une réponse plus réfléchie. Gérard : « C’est fou comme simplement respirer peut t’empêcher de dire oui au mauvais moment… »   La visualisation positive Technique : Fermes les yeux et imagines-toi dans une situation où tu ois refuser une demande. Visualises toi en train de dire non calmement, observes la réaction sereine de ton interlocuteur, ressens ton soulagement et ta fierté. Bénéfice : Préparer mentalement un refus réduit considérablement l’anxiété lorsque la situation réelle se présente.   La sophro-activation du positif Technique : Debout, yeux fermés, penses à un moment où tu t’es senti parfaitement légitime et confiant. Ressens pleinement ces sensations positives tout en serrant ton  poing. Ouvres et fermes plusieurs fois ce poing en conservant ces sensations. Ce geste deviendra un « ancrage » que tu pourras utiliser avant de dire non. Paulette : « C’est ma posture de super-héroïne secrète : un poing serré et soudain, je me sens capable de refuser même la demande la plus insistante ! » La reconnexion au corps Technique : Alternes contractions et relâchements musculaires en associant mentalement les tensions à tes peurs du refus, et les relâchements à la libération de ces peurs. Bénéfice : Cette pratique libère les tensions physiques liées à la culpabilité et à la peur du conflit.   Conclusion Apprendre à dire non n’est pas un acte égoïste mais un geste d’authenticité et de respect envers soi-même et les autres. C’est aussi paradoxalement la condition pour que nos « oui » retrouvent toute leur valeur. Gérard : « Un non sincère vaut mille fois mieux qu’un oui à contrecœur. »Paulette : « Je commence à comprendre que dire non aujourd’hui, c’est m’éviter de hurler non demain ! » La sophrologie offre des outils précieux pour transformer cette difficulté en opportunité de croissance personnelle. En développant ton assertivité, tu ne refuses pas simplement certaines demandes : tu dis oui à tes véritables priorités, à ton équilibre et finalement, à une vie plus alignée avec tes valeurs profondes. Le chemin vers l’assertivité demande patience et persévérance, mais chaque petit non prononcé avec bienveillance est une victoire qui renforce ta confiance et ton authenticité.   Côté pratique : 3 questions à se poser avant de dire oui Est-ce vraiment dans mes possibilités actuelles ?Évalues honnêtement ton temps et ton énergie disponibles. Quelles seraient les conséquences d’un refus versus celles d’une acceptation contrainte ?Peses objectivement les risques de part et d’autre. Dirais-je oui si je n’avais aucune peur de décevoir ou d’être jugé ?Cette question révèle souvent ta véritable position. Exercice de sophrologie express : Le mini-sas de décision Lorsqu’on te fait une demande qui te met mal à l’aise : Prends une grande inspiration Pendant l’expiration, visualises un espace de protection autour de toi Di simplement : « Je vais y réfléchir et je reviens vers toi » Accordes-toi le temps nécessaire pour décider en conscience Paulette : « Ce petit temps de pause, c’est comme un bouclier magique contre mes ‘oui’ impulsifs ! »Gérard : « Et le meilleur dans tout ça ? Plus tu t’entraînes à dire non, plus ça devient facile ! »   [...] Lire la suite…
24 mai 2025« Bien sûr, pas de problème, je m’en occupe ! » Combien de fois as-tu prononcé ces mots alors que tout ton être criait intérieurement « NON, je n’ai vraiment pas le temps ! » ?Paulette (paniquée) : « Mais pourquoi j’ai encore une fois j’ai dit oui alors que mon agenda est full ! Comment je vais faire ? Je vais encore passer mes soirées à rattraper le retard et dire adieu à mon cours de yoga… »Gérard (pragmatique) : « En même temps, c’était prévisible. Tu n’as jamais su refuser quoi que ce soit à qui que ce soit. Ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer. » La difficulté à dire non représente l’un des freins les plus courants à ton épanouissement personnel et professionnel. Ce sujet revient constamment dans mes séances d’accompagnement en sophrologie et développement personnel. Pourquoi est-il si compliqué de prononcer ces trois petites lettres qui pourraient te préserver du surmenage et de la frustration ?   Aujourd’hui, nous allons explorer ensemble les ressorts de cette difficulté et découvrir comment la sophrologie peut devenir une alliée précieuse pour retrouver ta capacité à poser des limites saines.   I. Comprendre ta difficulté à dire non Qu’est-ce que l’assertivité ? L’assertivité, c’est cette capacité à exprimer tes opinions, tes besoins et tes limites de manière claire et respectueuse, sans agressivité mais aussi sans passivité. En somme, c’est l’art d’affirmer ta position tout en respectant celle des autres.   Gérard : « En clair, c’est savoir dire ce qu’on pense sans passer pour un rustre ou une carpette. Pas si compliqué en théorie… »Paulette : « Facile à dire pour toi ! Moi, dès que je dois refuser quelque chose, mon cœur s’emballe et je me retrouve à accepter avant même d’avoir réfléchi ! » Les manifestations de ta difficulté à dire non Quand tu peines à refuser des sollicitations, plusieurs signes révélateurs apparaissent : Un sentiment constant de surmenage Une frustration grandissante envers les autres et toi-même L’impression d’être constamment envahi dans ton espace personnel Une énergie qui s’épuise à accomplir des tâches non désirées Des tensions physiques récurrentes (maux de tête, tensions cervicales, problèmes digestifs) Les différents profils concernés Cette difficulté touche particulièrement certains profils psychologiques :   Si tu es une personne empathiqueNaturellement tournée vers les besoins des autres, tu perçois immédiatement la déception potentielle liée à un refus.   Si tu es perfectionnisteTu crains qu’une tâche soit mal réalisée si tu ne t’en charges pas toi-même. Gérard : « Si tu veux que quelque chose soit bien fait, fais-le toi-même… Et voilà comment on se retrouve avec 15 dossiers urgents sur les bras ! » Si tu es anxieuxTu anticipes des conséquences catastrophiques à un simple refus. Paulette : « Et si je dis non à ma belle-mère pour le déjeuner dominical, elle va m’en vouloir, le dire à toute la famille, et je serai bannie pour l’éternité ! » II. Les origines de la difficulté à dire non Les causes psychologiques Notre incapacité à refuser plonge souvent ses racines dans des peurs profondément ancrées :   La peur de décevoirLa crainte de ne plus être à la hauteur des attentes, de perdre l’estime des autres. La peur du conflitL’appréhension des tensions relationnelles que pourrait engendrer un refus. Paulette : « Chaque fois que je dois dire non, j’imagine immédiatement la personne en colère contre moi, me jugeant égoïste ou incompétente… » Le besoin d’être aimé ou reconnuLa recherche constante d’approbation qui nous pousse à vouloir satisfaire tout le monde. Gérard : « Tu crois vraiment que te transformer en carpette va te faire gagner le respect des autres ? Au contraire, plus tu dis oui à tout, moins on te respecte. » La crainte du rejet ou de l’abandonLa peur viscérale de se retrouver seul si l’on ne répond pas favorablement aux demandes. Les influences éducatives et culturelles Notre éducation joue un rôle déterminant dans notre rapport au « non » : Les injonctions à être gentil et serviable La valorisation du sacrifice personnel Les modèles parentaux qui peinent eux-mêmes à s’affirmer Les stéréotypes de genre (notamment pour les femmes, souvent éduquées dans l’abnégation) Paulette : « Ma mère m’a toujours dit qu’une bonne personne doit savoir se rendre disponible pour les autres… »Gérard : « Résultat : tu te retrouves à 40 ans à organiser la fête d’anniversaire de la cousine de ton collègue alors que tu as un rapport urgent à finir ! » Les expériences passées Des situations vécues dans l’enfance peuvent également conditionner durablement notre rapport à l’affirmation de soi : Des réactions négatives suite à l’expression de nos besoins Des expériences de rejet après avoir osé dire non L’observation de modèles familiaux où l’harmonie apparente primait sur l’authenticité III. Les conséquences de ton incapacité à dire non Sur toi L’impossibilité de refuser a des répercussions profondes sur ton bien-être :   L’épuisement physique et émotionnelÀ force de répondre aux attentes des autres, tes ressources s’amenuisent dangereusement. Paulette : « Je suis tellement fatiguée que même mon café a besoin d’un café pour se réveiller ! » La perte de confiance et d’estime de soiÀ force de ne pas respecter tes propres limites, tu perds le contact avec ta valeur intrinsèque. Le ressentimentL’accumulation de « oui » contraints génère une rancœur sourde envers les autres et toi-même. Gérard : « Normal que tu rumines contre ta collègue qui te demande toujours de la remplacer. Elle a compris depuis longtemps que tu ne savais pas refuser. » La déconnexion à tes propres besoinsÀ force de ne pas écouter tes propres besoin, tu te dis non à toi. Sur tes relations Le déséquilibre relationnelLes rapports deviennent asymétriques, avec un donneur chronique face à un receveur habituel. Les conflits latentsLa frustration non exprimée finit par éclater sous forme de tensions inexpliquées. Paulette : « J’ai fini par exploser contre mon ami alors qu’il me demandait simplement de lui passer le sel… Quinze ans de oui forcés ont jailli d’un coup ! » Sur ta vie professionnelle La surcharge de travailTon incapacité à refuser des tâches supplémentaires mène inévitablement à la saturation. La difficulté à établir des prioritésQuand tout semble également urgent et important, impossible de hiérarchiser efficacement. Gérard : « Quand on dit oui à tout, on ne peut être pleinement efficace sur rien. » La stagnation professionnelleTrop occupé à gérer l’urgence des demandes extérieures, tu négliges ton propre développement professionnel. IV. Apprendre à dire non : pistes et solutions Prendre conscience de ses besoins et limites La première étape consiste à reconnaître l’importance de nos propres besoins : Identifier nos valeurs personnelles et professionnelles Reconnaître nos limites d’énergie et de temps Accepter que nous ne pouvons pas tout faire Paulette : « Mais si je commence à penser à moi, ça fait de moi une personne égoïste, non ? »Gérard : « Prendre soin de soi n’est pas de l’égoïsme, c’est de la survie ! C’est comme dans l’avion : on met son masque à oxygène avant d’aider les autres. Tu es la personne la plus importante de ta vie ! » Travailler l’assertivité S’affirmer sans agressivité demande de la pratique : Exprimer un refus de façon claire mais bienveillante Proposer éventuellement une alternative Éviter les justifications excessives qui affaiblissent votre position Exemple de formulation assertive : « Je comprends l’importance de ce projet, mais je ne pourrai pas m’en charger cette semaine car mes autres engagements demandent toute mon attention. Je pourrais y consacrer du temps à partir de lundi prochain, ou peut-être que Julien serait disponible plus rapidement. »   S’autoriser à dire non La déculpabilisation est essentielle dans ce processus : Reconnaître que refuser n’est pas rejeter la personne Comprendre que dire non à une demande, c’est dire oui à ses propres priorités Accepter que l’on ne peut pas plaire à tout le monde Paulette : « Et si la personne se fâche, se vexe, ou pire, ne m’aime plus après ? »Gérard : « Si quelqu’un ne t’apprécie que lorsque tu lui dis oui, c’est qu’il apprécie tes services, mais pas vraiment toi. » S’entraîner progressivement Comme pour tout apprentissage, la pratique est la clé : Commencer par dire non dans des situations à faible enjeu émotionnel Prendre le temps de réfléchir avant de répondre (un simple « Je vais y réfléchir » peut suffire) S’exercer devant un miroir ou en jeu de rôle Célébrer chaque petit succès dans votre parcours d’affirmation V. La sophrologie pour renforcer la capacité à dire non La sophrologie constitue un outil précieux pour développer l’assertivité :   Comment la sophrologie aide à s’affirmer Elle favorise la reconnexion à nos sensations corporelles et donc à nos véritables besoins Elle renforce la confiance en soi et l’ancrage Elle permet de prendre du recul face aux demandes et aux émotions qu’elles suscitent Elle aide à gérer la culpabilité et l’anxiété liées au refus Paulette : « La sophrologie, c’est comme avoir un super pouvoir secret : je respire profondément et soudain, je trouve la force de dire non sans que mon cœur s’emballe ! » Exercices pratiques de sophrologie La respiration pour l’ancrage Technique : Assis confortablement, dos droit. Inspires profondément par le nez en comptant jusqu’à 4, retiens ton souffle 2 secondes, puis expires lentement par la bouche en comptant jusqu’à 6. Répétes 5 fois. Bénéfice : Cette respiration active le système parasympathique, diminuant ainsi l’anxiété face à une demande et permettant une réponse plus réfléchie. Gérard : « C’est fou comme simplement respirer peut t’empêcher de dire oui au mauvais moment… »   La visualisation positive Technique : Fermes les yeux et imagines-toi dans une situation où tu ois refuser une demande. Visualises toi en train de dire non calmement, observes la réaction sereine de ton interlocuteur, ressens ton soulagement et ta fierté. Bénéfice : Préparer mentalement un refus réduit considérablement l’anxiété lorsque la situation réelle se présente.   La sophro-activation du positif Technique : Debout, yeux fermés, penses à un moment où tu t’es senti parfaitement légitime et confiant. Ressens pleinement ces sensations positives tout en serrant ton  poing. Ouvres et fermes plusieurs fois ce poing en conservant ces sensations. Ce geste deviendra un « ancrage » que tu pourras utiliser avant de dire non. Paulette : « C’est ma posture de super-héroïne secrète : un poing serré et soudain, je me sens capable de refuser même la demande la plus insistante ! » La reconnexion au corps Technique : Alternes contractions et relâchements musculaires en associant mentalement les tensions à tes peurs du refus, et les relâchements à la libération de ces peurs. Bénéfice : Cette pratique libère les tensions physiques liées à la culpabilité et à la peur du conflit.   Conclusion Apprendre à dire non n’est pas un acte égoïste mais un geste d’authenticité et de respect envers soi-même et les autres. C’est aussi paradoxalement la condition pour que nos « oui » retrouvent toute leur valeur. Gérard : « Un non sincère vaut mille fois mieux qu’un oui à contrecœur. »Paulette : « Je commence à comprendre que dire non aujourd’hui, c’est m’éviter de hurler non demain ! » La sophrologie offre des outils précieux pour transformer cette difficulté en opportunité de croissance personnelle. En développant ton assertivité, tu ne refuses pas simplement certaines demandes : tu dis oui à tes véritables priorités, à ton équilibre et finalement, à une vie plus alignée avec tes valeurs profondes. Le chemin vers l’assertivité demande patience et persévérance, mais chaque petit non prononcé avec bienveillance est une victoire qui renforce ta confiance et ton authenticité.   Côté pratique : 3 questions à se poser avant de dire oui Est-ce vraiment dans mes possibilités actuelles ?Évalues honnêtement ton temps et ton énergie disponibles. Quelles seraient les conséquences d’un refus versus celles d’une acceptation contrainte ?Peses objectivement les risques de part et d’autre. Dirais-je oui si je n’avais aucune peur de décevoir ou d’être jugé ?Cette question révèle souvent ta véritable position. Exercice de sophrologie express : Le mini-sas de décision Lorsqu’on te fait une demande qui te met mal à l’aise : Prends une grande inspiration Pendant l’expiration, visualises un espace de protection autour de toi Di simplement : « Je vais y réfléchir et je reviens vers toi » Accordes-toi le temps nécessaire pour décider en conscience Paulette : « Ce petit temps de pause, c’est comme un bouclier magique contre mes ‘oui’ impulsifs ! »Gérard : « Et le meilleur dans tout ça ? Plus tu t’entraînes à dire non, plus ça devient facile ! »   [...] Lire la suite…
19 mai 2025As-tu déjà modifié ta tenue juste avant de sortir en pensant : « Et si on me jugeait mal habillé.e ? » Ou peut-être as-tu déjà acquiescé à une idée qui ne te plaisait pas, simplement pour éviter de déplaire ? Si tu te demandes constamment « pourquoi j’ai toujours besoin de l’approbation des autres« , sache que tu n’es pas seul.e. « Mais enfin, c’est normal de vouloir être apprécié ! Tout le monde veut plaire ! » s’exclame Paulette, cette petite voix anxieuse qui sommeille en toi.« Certes, mais quand ça t’empêche d’être toi-même et que ton humeur dépend de l’approbation des autres, tu as un problème, Paulette », rétorque Gérard, ton côté pragmatique. Et ils ont tous deux raison. Le besoin d’approbation est universel, mais lorsqu’il devient central dans ta vie, il peut devenir source de souffrance et d’inauthenticité. En tant que sophrologue et accompagnante en dynamique professionnelle, je constate quotidiennement combien cette quête de validation externe peut entraver ton épanouissement personnel. Aujourd’hui, nous explorerons pourquoi tu cherches constamment l’approbation d’autrui et, surtout, comment t’en libérer progressivement. Comprendre le besoin d’approbation Qu’est-ce que la validation externe ? Pourquoi as-tu besoin de l’approbation des autres ? Cette question touche à un mécanisme fondamental : la validation externe. C’est cette confirmation de ta valeur qui provient des autres : compliments, encouragements, likes sur les réseaux sociaux, félicitations… Elle nourrit temporairement ton estime de toi-même et répond à un besoin humain d’appartenance sociale. « C’est tellement bon quand on me dit que je suis géniale ! J’ai BESOIN de savoir que les autres m’apprécient ! » s’enthousiasme Paulette.« Oui, mais ce n’est qu’un shot de dopamine éphémère, Paulette. Une fois l’effet dissipé, tu en redemandes, comme une addiction », tempère Gérard. À l’inverse, la validation interne vient de toi-même : c’est cette capacité à reconnaître ta propre valeur, indépendamment du regard des autres. L’idéal ? Un équilibre entre les deux, où l’approbation externe devient un bonus agréable mais non nécessaire à ton bien-être. Comprendre cette différence est essentiel pour répondre à la question « pourquoi j’ai toujours besoin de l’approbation des autres ». Les signes révélateurs d’une dépendance à l’approbation Comment savoir si tu es trop dépendant.e de la validation externe ? Voici quelques indices : Tu as du mal à dire non, même quand tu en as envie Tu ressens une anxiété à l’idée de déplaire ou d’être rejeté.e Tu adaptes excessivement ton comportement selon les personnes Tu manques de spontanéité par peur du jugement Ton humeur fluctue en fonction des retours que tu reçois « Oh my God, je coche TOUTES les cases ! C’est la cata ! » panique Paulette.« Pas de catastrophisme, c’est simplement un signal qu’il est temps de travailler sur ton autonomie émotionnelle », rassure Gérard. Les origines du besoin d’approbation Des racines profondes : pourquoi ce besoin est si ancré en toi Si tu te demandes « pourquoi j’ai toujours besoin de l’approbation des autres », les réponses se trouvent souvent dans ton histoire personnelle. Ton rapport à l’approbation se construit dès l’enfance. Un parent perfectionniste qui valorisait uniquement tes réussites ? Un environnement familial où l’amour semblait conditionnel aux bons comportements ? Ces expériences précoces peuvent ancrer profondément l’idée que ta valeur dépend de ce que les autres pensent de toi. « Ah, je comprends mieux pourquoi je stresse tant quand je dois présenter un projet au travail ! Petite, mon père ne félicitait que mes note au-dessus de 16/20… » réalise Paulette.« Exactement. Et comprendre ces mécanismes, c’est déjà commencer à t’en libérer », approuve Gérard. Les traumatismes relationnels, comme le rejet par un groupe d’amis ou l’humiliation publique, peuvent également renforcer ce besoin de validation externe comme mécanisme de protection. Au niveau neurobiologique, ton cerveau associe l’approbation sociale à la survie, ce qui explique pourquoi ce besoin peut te sembler si vital et irrépressible. L’influence de notre ère numérique Difficile de parler du besoin d’approbation sans évoquer les réseaux sociaux. Ces plateformes ont transformé la validation externe en métriques visibles : nombre de likes, de partages, de commentaires… créant une culture où ta valeur semble quantifiable. « Mais c’est affreux ! Je vérifie mon téléphone toutes les cinq minutes après avoir posté une photo ! » s’alarme Paulette.« C’est précisément pour ça qu’il te faut parfois faire des pauses numériques », suggère Gérard, pragmatique comme toujours. Les conséquences d’une dépendance à l’approbation Un impact significatif sur ton bien-être Lorsque tu places ta valeur personnelle entre les mains des autres, tu t’exposes à plusieurs risques qui expliquent pourquoi ton besoin constant d’approbation devient problématique : Perte d’authenticité : à force de t’adapter, tu perds contact avec tes véritables désirs et aspirations Anxiété chronique : l’anticipation constante du jugement maintient un niveau élevé de stress qui peut affecter ta santé physique et mentale Estime de soi instable : ta valeur personnelle devient conditionnelle et fluctue au gré des opinions extérieures Relations déséquilibrées : tu peux attirer des personnalités dominantes ou manipulatrices et perpétuer des schémas relationnels malsains « C’est vrai que je me sens souvent comme un caméléon social… Parfois, je ne sais même plus ce que j’aime vraiment », confie Paulette, pensive.« Et combien d’opportunités as-tu manquées par peur du jugement ? » interroge Gérard. Freins à l’épanouissement Cette recherche constante d’approbation peut t’empêcher d’agir selon tes véritables aspirations. Combien de projets non démarrés, de prises de parole retenues, de talents non exprimés par crainte de la critique ? Le besoin excessif de plaire constitue un véritable frein à ton développement personnel et professionnel. Te libérer du besoin d’approbation : pistes et solutions Cultiver ta valeur intrinsèque La première étape pour te libérer du regard des autres consiste à reconnaître ta valeur intrinsèque. Tu n’as pas besoin de « mériter » le droit d’exister ou d’être aimé.e. Ta valeur n’est pas à prouver. « Ça paraît si simple dit comme ça, mais c’est tellement difficile à intégrer… » soupire Paulette.« C’est un muscle à développer, jour après jour. Commence par noter tes qualités et tes réussites dans un journal », conseille Gérard. Apprendre à t’affirmer T’affirmer, c’est exprimer tes besoins, tes limites et tes opinions avec respect mais sans excuse. Quelques pistes : Commence par de petits « non » dans des contextes sécurisants Utilise le « Je » pour exprimer tes ressentis : « Je préfère », « Je ne suis pas à l’aise avec… » Accepte l’idée que déplaire fait partie de la vie « La dernière fois que j’ai dit non à ma belle-mère, j’ai eu des palpitations pendant deux heures ! » avoue Paulette.« Mais tu as survécu, non ? Et je parie que ça a été plus facile la fois suivante », remarque judicieusement Gérard. Développer ta validation interne Pour moins dépendre de l’approbation externe, tu dois apprendre à te valider toi-même : Célèbre tes progrès, même les plus petits Identifie tes valeurs personnelles et vis en alignement avec elles Pratique l’auto-compassion face à tes erreurs et imperfections La sophrologie comme outil pour renforcer ton estime de soi et ton autonomie Une approche globale pour te reconnecter à toi La sophrologie offre un cadre particulièrement adapté pour travailler sur le besoin d’approbation. En développant la conscience de tes sensations corporelles et de tes ressentis, tu renforces ton ancrage intérieur et ta capacité à te fier à ta boussole interne plutôt qu’aux opinions extérieures. « J’ai toujours peur d’être ridicule en faisant ces exercices… » hésite Paulette.« C’est justement l’occasion de pratiquer l’auto-bienveillance sans te soucier du regard extérieur », encourage Gérard. Des techniques spécifiques La respiration consciente pour l’ancrage Simple mais puissante, la respiration abdominale pratiquée régulièrement te permet de revenir à toi dans les moments où le besoin d’approbation devient envahissant. Inspire profondément en soulevant ton ventre, bloque un instant, poumons pleins, puis expire lentement en relâchant toutes tes tensions. Répète trois fois, pourquoi pas en visualisant tes racines qui s’enfoncent dans le sol. La sophro-présence du positif Cette technique consiste à identifier une situation où tu t’es senti.e pleinement confiant.e et à réactiver les sensations associées. En position assise, ferme les yeux, revis cette expérience positive dans tous ses détails sensoriels (posture, respiration, émotions), puis ancre ces sensations par un geste simple (comme joindre le pouce et l’index). Ce geste pourra ensuite être utilisé comme déclencheur de confiance dans les situations sociales stressantes. « Wahou, ça marche vraiment ! Je me rappelle cette présentation où j’étais si fière de moi ! » s’enthousiasme Paulette.« Et tu peux réactiver ces sensations à volonté, sans avoir besoin de validation externe », souligne Gérard. Le sophro-déplacement du négatif Pour te libérer des tensions liées à la peur du jugement, imagine-les sous forme concrète (couleur, texture, poids) puis visualise-les quittant ton corps à chaque expiration, se transformant et se dissolvant dans l’espace autour de toi. L’importance de la régularité Comme pour tout apprentissage, la régularité est la clé. Quelques minutes quotidiennes de pratique sophronique produiront davantage d’effets qu’une longue séance hebdomadaire. L’accompagnement par un professionnel peut également t’aider à approfondir et personnaliser ces techniques. Conclusion Te libérer du besoin constant d’approbation est un voyage, non une destination. Il s’agit d’un cheminement progressif vers plus d’autonomie émotionnelle et d’authenticité. La bonne nouvelle ? Chaque petit pas compte et produit des effets en cascade sur ton bien-être général. « Je me sens déjà plus légère rien qu’en prenant conscience de ces mécanismes ! » s’exclame Paulette.« C’est le début d’une belle aventure vers plus de liberté intérieure », approuve Gérard. Alors, pourquoi as-tu toujours besoin de l’approbation des autres ? Tu le sais maintenant : c’est un mélange d’expériences passées, de conditionnement social et de mécanismes neurologiques. Mais la vraie question devient désormais : es-tu prêt.e à entreprendre ce voyage vers la liberté intérieure ? Et si, finalement, cette quête d’approbation qui t’a tant fait souffrir devenait le point de départ d’une merveilleuse exploration de toi-même ? Car en cherchant à te libérer du regard des autres, tu t’offres le plus beau des cadeaux : la possibilité d’être authentiquement toi-même, avec tes forces et tes fragilités. La prochaine fois que tu te surprendras à chercher désespérément l’approbation d’autrui, souris avec bienveillance. Cette prise de conscience est déjà une victoire dans ton cheminement vers l’autonomie émotionnelle.   Exercice pratique : Teste ta dépendance à l’approbation des autres Auto-diagnostic : pourquoi ai-je toujours besoin de l’approbation des autres ? Réponds honnêtement à ces questions pour évaluer ton niveau de dépendance à la validation externe : Est-ce que tu modifies souvent ton opinion pour éviter le conflit ou plaire aux autres ? Est-ce que tu as du mal à prendre des décisions importantes sans consulter plusieurs personnes ? Est-ce que tu te sens personnellement attaqué.e face à la moindre critique ou remarque négative ? Est-ce que ton humeur dépend fortement des compliments ou des critiques reçus dans la journée ? Est-ce que tu évites régulièrement d’exprimer tes vrais sentiments par peur du rejet ? Plus tu réponds « oui », plus tu gagneras à travailler sur ton autonomie émotionnelle avec les techniques présentées dans cet article.   Un exercice de sophrologie express & ludique  pour te libérer du regard des autres : La bulle de protection (durée : 5 minutes) Assis.e confortablement, ferme les yeux et prends trois respirations profondes Visualise une bulle lumineuse qui se forme autour de toi Cette bulle laisse passer ce qui t’est bénéfique mais filtre les jugements et opinions négatives Ressens la sécurité et la liberté que cette bulle te procure Ancre cette sensation par un geste simple (comme poser la main sur le cœur) Ouvre doucement les yeux en gardant la sensation de protection Pratique cet exercice avant les situations où tu crains le jugement d’autrui pour réduire progressivement ton besoin d’approbation externe ! [...] Lire la suite…
16 mai 2025« Attends, tu es sûre que c’est une bonne idée cet article ? » demande Gérard en rajustant ses lunettes imaginaires. « Et si personne ne le lisait ? Ou pire, si tout le monde le trouvait ridicule ? » s’inquiète Paulette en se rongeant les ongles. Tu les entends parfois, n’est-ce pas ? Ces voix qui se manifestent dès que tu entreprends quelque chose. Ces personnages intérieurs qui commentent, critiquent, s’inquiètent ou t’encouragent. Dans ma tête, je les ai nommés Gérard et Paulette, deux compagnons imaginaires aux tempéraments bien tranchés qui m’accompagnent depuis longtemps.Je les utilise en formation, dans mes accompagnements, alors, j’ai décidé de te les présenter.   Aujourd’hui, je te propose de comprendre pourquoi j’ai choisi cette approche et ce que ces deux personnages révèlent sur notre fonctionnement intérieur. Car si Gérard et Paulette font sourire, ils nous tendent aussi un miroir étonnamment fidèle de notre propre dialogue mental. Gérard et Paulette : qui sont-ils ? Portrait de Gérard : le pragmatique qui veut tout contrôler Gérard, c’est cette voix de la raison, parfois un peu trop raisonnable. Chemise bien repassée (mentalement), tableaux Excel (imaginaires) à jour et sens pratique à toute épreuve. C’est lui qui te rappelle systématiquement les contraintes, les risques et les obligations. « Tu devrais vérifier encore une fois ton budget avant de réserver ces vacances. » « As-tu vraiment besoin de cette formation ? Tu en as déjà suivi trois cette année. » « N’oublie pas que le changement comporte toujours des risques. » Gérard n’est pas méchant, juste un peu… pénible parfois. Son intention est bonne : il veut te protéger, t’éviter les désillusions, t’ancrer dans le concret. Mais à trop écouter Gérard, tu risques de rester figé dans ta zone de confort, prisonnier de la prudence excessive.   Portrait de Paulette : la drama queen qui ose malgré tout Paulette, elle, c’est l’émotionnelle du duo. Mélange détonnant entre une héroïne de télénovela et ta meilleure amie aux heures de confidences nocturnes. Elle dramatise, s’emballe, s’effraie, mais – et c’est là toute sa beauté – elle ose quand même. « Mais si ça ne marche pas ? TOUT VA S’EFFONDRER ! »« J’ai tellement peur de prendre la parole en public que je pourrais littéralement mourir sur scène… mais bon, j’y vais quand même ! »« Cette robe est peut-être trop flashy… Bah, tant pis, la vie est courte ! » Paulette vit intensément chaque émotion. Elle peut te faire tourner en rond dans tes angoisses, mais elle est aussi celle qui t’encourage à suivre tes élans, à exprimer tes sentiments, à sortir des sentiers battus malgré la peur. Ces deux-là représentent les facettes complémentaires de notre dialogue intérieur : la raison et l’émotion, la prudence et l’audace, la structure et la spontanéité.   Le discours intérieur : un théâtre de personnages Ces voix qui bavardent dans notre tête As-tu déjà prêté attention à ce flux constant de pensées qui t’accompagne du matin au soir ? Ce monologue – ou plutôt ce dialogue – intérieur constitue la trame de fond de notre conscience. La science cognitive et la psychologie nous apprennent que nous n’avons pas « une » voix intérieure, mais plusieurs instances qui conversent, débattent et parfois se disputent sous notre crâne. Ces voix expriment nos différentes parties, nos multiples « moi » qui cohabitent et cherchent à se faire entendre. Carl Jung parlait d’archétypes – ces modèles primitifs qui structurent notre psyché. Gaston Bachelard évoquait les dynamiques de l’imaginaire qui façonnent notre rapport au monde. Ces grands penseurs ont tous reconnu la pluralité de notre monde intérieur, cette richesse dialogique qui nous constitue.   Pourquoi avons-nous besoin de ces différentes voix ? Ces multiples instances psychiques remplissent des fonctions essentielles : Elles nous aident à envisager différentes perspectives Elles équilibrent nos tendances naturelles Elles expriment nos contradictions intérieures Elles nous permettent de dialoguer avec nous-mêmes Le problème survient quand certaines voix prennent trop de place (comme quand Gérard bloque toutes tes initiatives par excès de prudence) ou quand d’autres sont systématiquement ignorées (comme lorsque tu n’écoutes jamais les intuitions de Paulette).   Pourquoi personnifier ces voix ? Donner un visage à l’invisible « Bon, là, c’est Gérard qui parle ou c’est toi ? » Cette simple question posée au bon moment peut désamorcer bien des blocages ! En donnant un nom, un caractère et même un style vestimentaire imaginaire à nos voix intérieures, nous créons une distance salutaire. Nous pouvons observer ces pensées plutôt que de nous y identifier complètement. Quand tu te surprends à ruminer des pensées négatives, n’est-il pas plus facile de te dire   « Tiens, Paulette est en mode catastrophe aujourd’hui » plutôt que « Je suis angoissé(e), je suis nul(le) » ?   L’humour comme antidote au jugement L’autodérision est une des clés de la résilience émotionnelle. En mettant en scène Gérard et Paulette avec leurs traits caricaturaux, j’invite mes clients et ici mes lecteurs à porter un regard plus léger sur leurs propres fonctionnements. Car oui, nous sommes tous un peu Gérard quand nous faisons notre déclaration d’impôts, et tous un peu Paulette face à un premier rendez-vous amoureux !   Personnifier ces tendances permet de : Dédramatiser nos contradictions internes Accepter avec bienveillance nos différentes facettes Créer un dialogue plus constructif avec soi-même Utiliser l’humour comme outil de transformation Ce que Gérard et Paulette permettent dans l’accompagnement Des situations concrètes pour mieux se comprendre Dans mes articles, Gérard et Paulette se manifestent à des moments clés : face à un changement professionnel, devant un défi personnel, lors d’une décision importante… Par exemple, imaginons que tu hésites à te lancer comme indépendant : Gérard : « As-tu calculé combien de clients il te faudra pour maintenir ton niveau de vie actuel ? Et la protection sociale, tu y as pensé ? Et si tu n’avais pas assez de clients le mois prochain ? »Paulette : « Oh mon Dieu, et si je n’étais pas à la hauteur ? Si personne ne voulait de mes services ? Je pourrais finir ruiné(e) et seul(e) sous un pont ! Mais en même temps, cette liberté pourrait TOUT changer dans ma vie ! » En exposant ce dialogue, je t’aide à repérer tes propres schémas de pensée et à prendre conscience des forces qui s’affrontent en toi.   Un espace sécurisé pour explorer tes blocages Parler directement de nos peurs peut être menaçant. Les aborder à travers Gérard et Paulette crée une forme de sécurité émotionnelle qui permet d’explorer des zones sensibles sans se sentir jugé. « Ce n’est pas moi qui ai peur, c’est Paulette ! » peut-on se dire avec un sourire.  Cette légère distanciation ouvre la porte à une exploration plus sereine de nos freins intérieurs.   Comment utiliser cette approche pour avancer À la rencontre de tes propres personnages intérieurs Je t’invite maintenant à faire connaissance avec tes propres « Gérard » et « Paulette ». Ils portent peut-être d’autres noms dans ton univers mental, ont sûrement d’autres caractéristiques que celles que j’ai décrites.   Prends un moment pour réfléchir : Quelle est la voix qui te retient souvent dans tes élans ? Quelle partie de toi s’inquiète facilement mais garde néanmoins son enthousiasme ? Y a-t-il d’autres personnages dans ton théâtre intérieur ? Un juge sévère ? Un enfant curieux ? Un sage bienveillant ? Un exercice pratique : le dialogue intérieur conscient Voici un exercice simple mais puissant pour mieux comprendre ton fonctionnement : Identifie une situation qui te préoccupe actuellement Prends une feuille de papier et écris un dialogue entre tes différentes voix intérieures Laisse chaque « personnage » s’exprimer pleinement, sans censure Observe avec curiosité ce qui émerge de cet échange Tu seras peut-être surpris(e) de découvrir la sagesse cachée derrière certaines de tes résistances, ou la force insoupçonnée de tes élans.   Vers une intégration harmonieuse L’objectif n’est pas de faire taire Gérard ou de calmer définitivement Paulette. Ces deux-là ont leur utilité ! Il s’agit plutôt de créer une conversation plus équilibrée, où chaque partie de toi peut s’exprimer sans prendre le pouvoir sur l’ensemble. Imagine un conseil intérieur où siégeraient toutes tes facettes, chacune apportant sa contribution unique : Gérard avec sa prudence et son sens pratique Paulette avec sa sensibilité et son audace Et peut-être d’autres voix à découvrir… Plus tu pratiqueras ce dialogue conscient, plus tu développeras ta flexibilité psychologique – cette capacité à naviguer entre différentes perspectives et à choisir la plus adaptée à chaque situation.   Conclusion Tu l’auras compris, si j’utilise Gérard et Paulette dans mes articles, ce n’est pas seulement pour te faire sourire (quoique l’humour soit un merveilleux véhicule de transformation). C’est avant tout pour t’offrir une grille de lecture ludique et accessible de ton propre fonctionnement intérieur. Ces personnages sont des miroirs de notre complexité humaine, des guides pour explorer nos contradictions avec bienveillance. Ils nous rappellent que nos voix intérieures ne sont ni bonnes ni mauvaises en soi – elles font simplement partie du magnifique orchestre de notre psyché. Alors la prochaine fois que tu te surprendras en plein dialogue mental, fais un clin d’œil à tes Gérard et Paulette personnels. Accueille-les avec curiosité plutôt qu’avec jugement. Et peut-être découvriras-tu que ces voix qui semblaient t’entraver peuvent, une fois reconnues et intégrées, devenir tes plus précieux alliés sur le chemin de l’épanouissement. « C’est bien joli tout ça, » commente Gérard en croisant les bras, « mais est-ce vraiment applicable au quotidien ? » « Et si ça marchait ? » répond Paulette avec un sourire malicieux. « Et si cette simple prise de conscience changeait TOUTE ta vie ? » À toi de jouer maintenant !  Exercice pratique : Dialogue avec tes voix intérieures Un exemple concret : Changer de carrière Situation : Tu envisages une reconversion professionnelle après 10 ans dans le même secteur. Gérard : « Tu as construit une expertise solide et un réseau dans ton domaine actuel. Recommencer à zéro à ton âge ? As-tu calculé la perte financière pendant ta formation ? Et si ce nouveau métier ne te plaisait pas finalement ? »Paulette : « Oh mon Dieu, changer complètement de vie professionnelle ! Si j’échoue ce sera CATASTROPHIQUE ! Mais imagine le bonheur de faire enfin ce qui me passionne vraiment chaque matin… même si c’est terrifiant ! »Toi (voix de la sagesse intégrative) : « J’entends vos inquiétudes à tous les deux. Et si nous explorions ce projet étape par étape ? Je pourrais commencer par rencontrer des professionnels du secteur qui m’intéresse, suivre une formation courte pour tester, avant de tout quitter… » 3 questions pour identifier tes personnages intérieurs Dans une situation de décision importante, quelles sont les différentes « voix » qui s’expriment en toi ? Essaie de les décrire avec leurs caractéristiques distinctes. Y a-t-il une voix intérieure que tu as tendance à trop écouter ? Une autre que tu ignores systématiquement ? Si tu devais donner un nom et une personnalité à ces différentes parties de toi, comment les décrirais-tu ? Amuse-toi à créer ton propre « casting intérieur » ! [...] Lire la suite…
30 avril 2025Les fondements d’une régulation émotionnelle efficace Les émotions. Ces petites tornades intérieures qui peuvent tantôt nous élever au sommet, tantôt nous clouer au sol.  Comprendre et maîtriser la régulation émotionnelle est devenu essentiel dans notre monde hyperconnecté et stressant. « Encore une journée où tu vas te laisser submerger par tes émotions. Franchement, tu pourrais faire un effort… » soupire Gérard, cette petite voix légèrement pénible dans notre tête. « Mais c’est pas ma faute si je ressens tout intensément ! Et si j’essaie de les contrôler et que je m’explose ?! » s’inquiète Paulette, notre voix intérieure anxieuse. Rassurez-vous, il ne s’agit pas de contrôler nos émotions avec un fouet et une cage, mais bien de les réguler avec finesse, comme un chef d’orchestre ajuste chaque instrument pour créer l’harmonie. Cette régulation émotionnelle est la clé pour développer votre intelligence émotionnelle. La régulation émotionnelle est essentielle pour notre équilibre mental, nos relations interpersonnelles et même notre système immunitaire ! C’est une compétence qu’on peut développer, entre autres grâce à la sophrologie et à une meilleure connaissance de soi. Et non, Gérard, ce n’est pas « encore un truc de hippie » – c’est de la science ! Les 5 composantes essentielles des émotions selon l’approche factorielle L’approche factorielle des émotions nous invite à ne plus voir l’émotion comme un seul et même bloc, mais comme une constellation de composantes qui interagissent entre elles. Comprendre ces facteurs est la première étape pour une gestion émotionnelle efficace.   « Quoi ? Tu veux me faire croire que quand je panique avant une présentation, c’est compliqué ? C’est simple : je panique, point final ! » proteste Paulette. « Si tu prenais le temps d’analyser les choses rationnellement pour une fois… » rétorque Gérard en ajustant ses lunettes imaginaires. Voici les cinq grandes composantes de l’émotion (oui, Paulette, il y en a bien cinq) : Physiologique : ce que mon corps vit (accélération du rythme cardiaque, tensions musculaires, bouffées de chaleur…). Ou comme dirait Paulette : « Pourquoi j’ai l’impression que mon cœur va s’échapper de ma poitrine pour aller se cacher sous la table ? » Cognitive : ce que je pense, la façon dont j’interprète la situation. C’est ici que les biais cognitifs se glissent discrètement. (« Ce silence veut FORCÉMENT dire qu’ils me détestent » – le mantra préféré de Paulette) Comportementale : les impulsions d’action, ce que j’ai envie de faire (crier, fuir, me recroqueviller). « Reste digne, non de Zeus ! » marmonne Gérard. Subjective : le ressenti intime, personnel, ce que je vis à l’intérieur. Cette zone mystérieuse que Gérard aimerait tant pouvoir ignorer. Expressive : ce que je montre à l’extérieur : mimiques faciales, posture corporelle, tonalité de voix… « Cache ce sourire niais, on dirait un emoji échappé de WhatsApp » – encore une perle de sagesse signée Gérard. Comprendre ces facettes, c’est comme avoir la carte du territoire émotionnel. On peut ainsi choisir où agir pour mieux réguler, et peut-être faire taire Gérard et rassurer Paulette. Stratégies efficaces de régulation émotionnelle : techniques pour tous les jours Réguler, ce n’est pas supprimer. C’est permettre à l’émotion de s’exprimer, mais sans qu’elle prenne le volant alors qu’on est encore sur l’autoroute de la vie quotidienne.   « Attends, tu veux dire que je peux ressentir ma peur sans qu’elle conduise ma vie comme une pilote de rallye suicidaire ? » s’étonne Paulette. « Évidemment. C’est ce que je te répète depuis des années, mais tu n’écoutes jamais… » soupire Gérard.   C’est apprendre à dialoguer avec elle, la laisser nous informer sans nous envahir. Un peu comme écouter les conseils de Gérard sans le laisser prendre toutes les décisions. Chaque émotions désagréables a un message à nous transmettre. Parmi les stratégies adaptatives les plus efficaces pour la régulation émotionnelle, on retrouve : Le recentrage attentionnel : se détacher temporairement du stimulus émotionnel. (« Non Paulette, on ne va pas fixer pendant 3 heures ce message qui n’a pas encore de réponse ») La phénoménologie à travers par exemple la pleine conscience et la méditation : accueillir sans juger. Même Gérard avec ses commentaires acerbes peut apprendre cette technique ! La relecture cognitive : changer d’angle de vue sur la situation. Faire un pas de côté. (« Peut-être qu’ils ne m’ont pas répondu parce qu’ils sont occupés, et non parce qu’ils organisent un complot mondial contre moi » – une révélation pour Paulette) La respiration consciente : technique fondamentale pour calmer le système nerveux automatique et réduire l’intensité émotionnelle. Et surtout, constamment à notre disposition gratuitement. Et bien sûr, la sophrologie qui va agir sur plusieurs niveaux à la fois, tel un couteau suisse du bien-être émotionnel.   « Encore un machin à la mode… » marmonne Gérard, avant d’essayer et de s’endormir paisiblement pour la première fois depuis des mois. Plan d’action complet : Comment réguler chaque facteur émotionnel Pour une gestion des émotions optimale, il est essentiel de travailler sur chaque composante de l’émotion. Voici comment procéder : Physiologie : respirer lentement et profondément, relâcher les tensions musculaires, pratiquer l’activité physique pour évacuer le trop-plein émotionnel. « Respirer ? Je respire tout le temps, merci du conseil révolutionnaire » ironise Gérard. « Oui mais là c’est respirer BIEN, nuance ! » répond Paulette, étonnamment convaincue. Cognition : identifier les pensées automatiques négatives, pratiquer l’auto-dialogue bienveillant, autrement dit, transformer son discours intérieur, challenger ses croyances limitantes. Imaginez remplacer Gérard par un Gérard 2.0, plus compréhensif et moins sarcastique. Comportement : choisir délibérément de réagir autrement, introduire un espace de choix entre le stimulus et la réaction, bousculer ses conditionnements, ses modes de fonctionement automatiques « Tu veux dire que je peux ressentir la peur ET foncer quand même ? » s’exclame Paulette, soudainement révolutionnaire. Environnement : créer des conditions sécurisantes, identifier et éviter les déclencheurs émotionnels si possible, aménager des espaces de ressourcement. Paulette approuve vigoureusement tandis que Gérard lève les yeux au ciel. Expression : oser communiquer ses émotions, s’exprimer avec assertivité, utiliser le « message-je ». « Vous savez quoi ? Je suis terrifié mais je vais le faire quand même ! » – la nouvelle devise de Paulette. En sophrologie, chaque axe peut être travaillé de façon concrète, progressive et adaptée à chacun. Même aux Gérard les plus récalcitrants et aux Paulette les plus anxieuses. Erreurs fréquentes dans la régulation émotionnelle : pièges à éviter Même avec les meilleures intentions, notre gestion émotionnelle peut parfois nous jouer des tours. Voici les erreurs les plus courantes à éviter : Trop de contrôle tue l’émotion : à force de vouloir gérer, on finit par être déconnecté de son ressenti authentique. « Je te l’avais bien dit ! » jubile Paulette. La répression émotionnelle : fausse zen attitude, vraies tensions internes. La spécialité de Gérard qui sourit en société mais fulmine intérieurement. Les recherches montrent que cette stratégie augmente paradoxalement l’intensité émotionnelle à long terme. Les biais cognitifs distordus : catastrophisme (« Si j’échoue à cet examen, je vivrai sous un pont » – Paulette), personnalisation (« Cette réunion va mal se passer À CAUSE DE MOI »), généralisation excessive (« J’ai toujours été nul en présentation, je le serai toujours »)… qui nourrissent les émotions débordantes. L’évitement émotionnel systématique : fuir toute situation susceptible de déclencher des émotions désagréables, ce qui renforce paradoxalement l’anxiété à long terme. Apprendre à repérer ces pièges, c’est déjà un grand pas vers une régulation émotionnelle plus authentique et efficace. C’est mettre de la conscience sur ce que je vis. Et peut-être même vers la réconciliation entre Gérard et Paulette ! Intelligence émotionnelle : Développer une écologie émotionnelle durable Réguler ses émotions, c’est prendre soin de soi comme on prendrait soin d’un jardin : avec régularité, patience, et bienveillance. C’est une hygiène mentale et corporelle qui s’apprend, se cultive, se transmet.   « Comme un jardin ? Moi qui n’ai même pas réussi à garder en vie un cactus ? » s’inquiète Paulette. « Justement, c’est le moment d’apprendre… même si je doute que tu y arrives du premier coup » commente Gérard, presque encourageant (à sa façon).   Et si on cessait de voir nos émotions comme des faiblesses, et qu’on les considérait comme des messagères précieuses ? La régulation émotionnelle devient alors un art : celui d’être pleinement vivant, sans se laisser déborder. Cet équilibre est au cœur de l’intelligence émotionnelle.   Un art où Gérard et Paulette, au lieu de se chamailler sans cesse, pourraient enfin collaborer : la prudence de Paulette alliée au pragmatisme de Gérard. Une équipe de choc pour naviguer dans l’océan parfois tumultueux de nos émotions.   « Je vote pour essayer cette nouvelle approche de régulation émotionnelle ! » s’enthousiasme Paulette. « Bon… ça ne peut pas être pire qu’actuellement » concède Gérard. Vers une maîtrise sereine de ses émotions La régulation émotionnelle est un chemin, non une destination. Avec les techniques appropriées comme la sophrologie, la pleine conscience et la restructuration cognitive, chacun peut progressivement développer une relation plus harmonieuse avec ses émotions.   Et vous, prêt à faire connaissance avec vos propres voix intérieures et à entamer votre parcours vers une meilleure gestion émotionnelle ?   Prenez rendez-vous pour une séance individuelle adaptée à vos besoins spécifiques. [...] Lire la suite…
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Quelque soit le moyen que vous choisissez pour me contacter, je suis toujours à votre écoute.​